• Conseillé par
    21 octobre 2015

    Le Constellation est le nouvel avion de la compagnie Air France qui s'écrase sur le Mont Redondo, dans l'archipel des Açores, la nuit du 27 octobre 1949, avec, à son bord, onze membres d'équipage et trente-sept passagers dont le célèbre boxeur Marcel Cerdan et la virtuose du violon Ginette Neveu. Aucun survivant.
    Adrien Bosc retrace le destin de quelques unes de ces victimes que le hasard a embarquées ce jour-là sur ce vol, les circonstances de cette catastrophe à une époque où les fameuses boîtes noires n'existaient pas encore.
    Un bon livre qui relève autant de l'enquête que du roman.


  • Conseillé par
    29 décembre 2014

    Si j'ai choisi cette lecture c'est sans doute parce que je suis influençable. Grand Prix du roman de l'académie française 2014 : voilà de quoi attiser ma curiosité.
    "Le 27 octobre 1949, le nouvel avion d’Air France, le Constellation, lancé par l’extravagant M. Howard Hughes, accueille trente-sept passagers. Le 28 octobre, l’avion ne répond plus à la tour de contrôle. Il a disparu en descendant sur l’île Santa Maria, dans l’archipel des Açores."
    L'avion transportait le boxeur Marcel Cerdan amant d’Edith Piaf. Mais Adrien Bosc a voulu en savoir plus sur les autres passagers. D'une ouvrière dans une usine textile à Mulhouse à la violoniste Ginette Neveu, il retranscrit ces vies ( le pourquoi du vol) et la fatalité qui les a réunies.

    Adrien Bosc a voulu rendre vie et hommage à ces passagers de ce vol, célèbres ou non. Mais Le hic c'est que j'ai eu la sensation de lire un document. Précis, détaillé mais dépourvu d'émotion. Certains passages m'ont intéressée, alors que d'autres m'ont laissée sur le carreau ( trop confus à mon goût). Pire, je n'ai pas trouvé que l'écriture sortait du lot...


  • Conseillé par
    7 décembre 2014

    Comme d'autres lectrices me semble-t'il, j'ai eu besoin de cinq ou six chapitres pour vraiment entrer dans ce récit et pouvoir en apprécier sa plume. Les personnages qui composent ce roman forment une belle peinture des années 40 et c'est avant tout ce que j'ai apprécié.

    Les cinq bergers basques qui émigrent aux Etats-Unis dans l'espoir de gagner de l'argent et de revenir ensuite au pays montrent que le rêve américain était encore bien ancré, tout comme l'histoire de Kay Kamen, qui inventa le merchandising avec les produits dérivés Disney et fit ainsi fortune, ainsi que la fortune d'entreprises à qui il confia le monopole de ce merchandising. Quant à Marcel Cerdan qui fait usage de son droit de priorité et prive ainsi trois passagers du voyage, cela ne doit malheureusement pas être l'apanage des années 40, même si ici, le riche pair cher ce privilège. D'ailleurs, les aléas du destin sont très bien mis en valeur dans cette histoire. J'ai plusieurs fois été touchée, par cette mère dont la fille revenait à la vie après un accident, par l'histoire de la besogneuse et talentueuse Ginette Neveu et par les mots qu'utilise Adrien Bosc pour parler de son histoire:

    Nous aimons les contes de fée, les pommes de Newton, les Eurêka, l'incarnation de la grâce en évènement ponctuel, inné, inéluctable et effaçons par goût du merveilleux les précédents, la sale besogne, les doutes.

    J'ai aussi été touchée par la façon dont l'auteur prend contact avec le fils d'un passager, puis s'interroge sur le peu de tact qu'il a eu et par Edith Piaf (qui a pourtant tendance à m'agacer) qui se met au spiritisme par amour. Bien sûr je connaissais cet épisode grâce au film mais je trouve qu'Adrien Bosc y met du sentiment. La scène qui se déroule sur la plateau de Chancel ne peut laisser de marbre, même si elle est représentative du début d'une ère où l'émotion doit arriver sur le plateau.

    J'ai donc aimé ce roman, la plume de l'auteur même si pour moi, ce n'est pas un roman bien sûr. Mais pour une fois, peu importe. J'ai moins aimé les passages qui relatent l'accident ou qui se passent dans les Açores.


  • Conseillé par (Libraire)
    8 octobre 2014

    L'avion Constellation s’écrase sur une île de l’archipel des Açores le 29 octobre 1949. A son bord, Marcel Cerdan, boxeur et amant d’Edith Piaf et Ginette Neveu, violoniste virtuose. Deux célébrités et quarante-huit autres passagers, des anonymes auxquels Adrien Bosc offre une vie. Amélie Ringler par exemple, ouvrière bobineuse dans une usine textile à Mulhouse; ou encore Kay Kamen, homme d’affaires new-yorkais qui eut l’idée de lancer les produits dérivés de Disney et redoutait de prendre l’avion. « Entendre les morts, écrire leur légende minuscule et offrir à quarante-huit hommes et femmes, comme autant de constellations, vie et récit ».
    Fondateur des revues Feuilleuton et Desport, AdrienBosc signe un premier roman ambitieux et captivant.


  • Conseillé par (Libraire)
    9 septembre 2014

    Plus que réussi !

    Arriver à faire un roman à la fois passionnant et saisissant sur la tragédie du vol Paris-New York du 28 octobre 1949 : chapeau ! Avec une narration puissante et captivante, et en parfait enquêteur, l'auteur s'interroge sur les coïncidences de la vie, ses hasards, son destin et l’enchaînement des événements à travers cette galerie de portraits que constitue les passagers de ce dernier vol du Constellation. Plus que réussi !


  • Conseillé par (Libraire)
    21 août 2014

    Vol de nuit

    C'est un livre sur ce que les surréalistes et le premier d'entre eux, André Breton, appelaient le "hasard objectif". L'auteur s'interroge sur les coïncidences malheureuses qui, réunies toutes ensemble, aboutirent à la mort des trente-sept passagers de l'avion "Constellation", un jour d'octobre 1949. Parmi tous, on connaissait Marcel Cerdan, l'amant boxeur d'Edith Piaf et aussi Ginette Neveu, la grande violoniste. Les autres, plus personne ne s'en souvient et c'est l'un des mérites de ce livre que de les faire sortir de l'oubli dans lequel ils étaient tombés. L'auteur s'intéresse à la vie de chacun d'entre eux et aux circonstances de ce dernier voyage.

    C'est un livre très documenté mais qui, pour autant, ne s'en tient pas qu'aux faits. Tandis que les secouristes ont les yeux rivés au sol et que les biographes retournent le passé à la recherche de débris ou de souvenirs oubliés, Adrien Bosc, pour son premier roman, lève les yeux au ciel pour mieux comprendre. C'est beau, passionnant, poétique... Bref, on en redemande !


  • Conseillé par (Libraire)
    31 juillet 2014

    Le 27 octobre 1949, le Constellation F-BAZN qui rallie Paris à New-York s'écrase à São Miguel dans les Açores. À son bord, trente-sept passagers dont Marcel Cerdan, censé rejoindre Édith Piaf à New York et la violoniste prodige Ginette Neveu en route pour une tournée de concert.

    Dans son premier roman, Adrien Bosc retrace l'avant, le pendant et l'après crash aérien, croisant les destins des membres d'équipage et des passagers. Les récits de vie sont entrecoupés d'informations factuelles permettant de créer une tension croissante. Il nous dévoile petit à petit la vie et les circonstances qui ont réuni ses gens à bord du Constellation et nous ne pouvons qu'être frappés parfois par la fatalité des destins ou les coïncidences malheureuses qui les ont conduit dans ce Paris-New York.

    Adrien Bosc signe là un premier roman simple, émouvant et percutant, qui accroche le lecteur, avec l'illusion parfois, de laisser croire à une fin miraculeuse qui ne vient pas.