Charlie Hebdo - pour la liberté de la presse

Oncle Bernard - Bernard Maris

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7,50

Nouvelle édition mise à jour d'un pamphlet best-seller contre l'absurdité et l'arrogance du discours économique néolibéral dominant dans certains médias, les institutions internationales et chez tous les gourous autoproclamés économistes qui déversent chaque jour leurs " analyses " et prévisions. C'est un ouvrage unique en son genre, car il associe les vertus d'un livre didactique et la vivacité d'une " lettre ouverte " traversée par un humour au vitriol. C'est du Keynes revisité par Desproges ! Côté didactique, on y trouve explicités de façon lumineuse les impasses du modèle néoclassique, l'impossibilité des prévisions économiques, les crises financières récurrentes, les méfaits des interventions du FMI dans les pays en développement, etc. Côté humour, il n'y a qu'à ouvrir le livre au hasard pour se faire une idée. mais cet humour grinçant fera rire jaune aussi. Car au fond ce livre pose aux économistes qui riront volontiers une question dérangeante: pourquoi ont-ils laissé des imposteurs, des pseudo-experts faire main basse sur leur science, pour en faire le discours le plus illisible, le moins crédible, et peut-être déjà le plus détesté ?


14,00

Cet essai étudie la vision de l'économie et de la crise de la société contemporaine à travers la littérature de M. Houellebecq.


12,10

A l'heure où les petits épargnants craignent que la crise financière ne fasse partir en fumée leurs économies, où les salariés et patrons guettent le " tsunami " de récession qui traverse la planète, tous écoutent et tentent d'analyser les discours des politiques et des économistes. Ce petit livre est une sorte de lexique. un outil de traduction du discours économique, un décryptage amusant de sa rhétorique.


6,00

Marx, ô Marx, pourquoi m'as-tu abandonné ? Marx a tout expliqué, tout analysé à la perfection. Mais il s'est complètement trompé sur ses conclusions. La plus-value, la baisse tendancielle du taux de profit, la loi de la concentration, la mondialisation : tout est lumineux, tout est parfaitement actuel. Mais le capitalisme n'accouche de rien, sinon d'une société cynique et désabusée, tournant sur elle-même dans un univers saccagé sous le fouet du marché. Le communisme, lui, n'est qu'un christianisme athée, une rédemption des humbles, une version kitsch de l'Évangile, où l'argent, après avoir remplacé Dieu, serait à son tour aboli par la fraternité. Marx est mort, et le socialisme aussi. Enfin, nous pouvons penser le monde ! Après une analyse très pédagogique de la pensée économique de Marx, Bernard Maris montre l'impasse définitive où conduisent ces théories remarquables autant qu'impuissantes, et donne des clefs pour analyser la mondialisation... Et pour envisager un au-delà du capitalisme.


6,60

La crise contemporaine, remettant en cause le dogme des marchés infaillibles, suscite un regain d’intérêt pour les auteurs qui insèrent l’économie dans une réflexion anthropologique plus ample et jugent réductrices les anticipations qui misent sur un individu calculateur et rationnel. Tel fut le cas de Keynes, mais aussi de Freud, dont les intuitions, se croisent étrangement, comme le montre cet ouvrage.
L’énergie motrice du capitalisme est celle de la pulsion de mort, au sens freudien, heureusement mise au service de la croissance. Mais celle-ci n’est-elle pas en train de rencontrer une inflexion majeure ? La course sans fin à une production qui n’est plus réglée par la satisfaction des besoins, mais mue par la seule espérance de gains futurs, ne dessine-t-elle pas un avenir de destruction plutôt que d’abondance ?
 
Professeur à l’Université du Québec, Gilles Dostaler est spécialiste de l’histoire de la pensée économique, en particulier de Keynes. Bernard Maris est journaliste, écrivain et économiste. Auteur dans la collection Pluriel de Et si on aimait la France, il a été assassiné le 7 janvier 2015 lors de la conférence de rédaction de Charlie Hebdo.

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