- EAN13
- 9782130791539
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 11/04/2016
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782130791539
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
15.99
Autre version disponible
Sommes-nous fondés à parler de crise structurelle de la santé ? La demande
insatiable de santé tient-elle lieu, dans nos sociétés, de dérivation à
l’angoisse existentielle ? Quel serait l’apport d’un concept normatif de la
santé, qui soit perspectiviste et opératoire ? Un concept perspectiviste.
Distribuons le concept de santé entre les perspectives différentes des trois
personnes pronominales, je, tu, il : la « santé-je », vécue par le patient, la
« santé-tu », thématisée, comme dans le rapport à son médecin, et la « santé-
il », des politiques publiques notamment. Envisagée dans chacune de ces trois
dimensions, la notion de santé se révèle dépendante d’attentes et d’exigences
formulées culturellement. L’usage que nous en faisons dit quelque chose de
notre identité. Un concept opératoire. Évaluons le concept de santé à l’aune
des capabilities, capacité d’une personne à réaliser son bien-être. Émerge
alors une notion presque « scandaleuse » en un bon sens du terme : celle d’un
état de relative satisfaction du patient malade quant à ses capacités de vivre
sa maladie d’une façon qui, à ses yeux, serait finalement « bonne » quand
même. Trois textes ouvrent ce livre, le premier d’un cycle sur la santé : de
Mark Hunyadi, « La santé-je, -tu, -il : retour sur le normal et le
pathologique » ; de Caroline Guibet Lafaye, « Penser le droit à la santé au
prisme des capacités de base » ; de Jean-Marc Ferry, « De la maladie comme
crise à la crise de la Santé publique ».
insatiable de santé tient-elle lieu, dans nos sociétés, de dérivation à
l’angoisse existentielle ? Quel serait l’apport d’un concept normatif de la
santé, qui soit perspectiviste et opératoire ? Un concept perspectiviste.
Distribuons le concept de santé entre les perspectives différentes des trois
personnes pronominales, je, tu, il : la « santé-je », vécue par le patient, la
« santé-tu », thématisée, comme dans le rapport à son médecin, et la « santé-
il », des politiques publiques notamment. Envisagée dans chacune de ces trois
dimensions, la notion de santé se révèle dépendante d’attentes et d’exigences
formulées culturellement. L’usage que nous en faisons dit quelque chose de
notre identité. Un concept opératoire. Évaluons le concept de santé à l’aune
des capabilities, capacité d’une personne à réaliser son bien-être. Émerge
alors une notion presque « scandaleuse » en un bon sens du terme : celle d’un
état de relative satisfaction du patient malade quant à ses capacités de vivre
sa maladie d’une façon qui, à ses yeux, serait finalement « bonne » quand
même. Trois textes ouvrent ce livre, le premier d’un cycle sur la santé : de
Mark Hunyadi, « La santé-je, -tu, -il : retour sur le normal et le
pathologique » ; de Caroline Guibet Lafaye, « Penser le droit à la santé au
prisme des capacités de base » ; de Jean-Marc Ferry, « De la maladie comme
crise à la crise de la Santé publique ».
S'identifier pour envoyer des commentaires.