- EAN13
- 9782370492173
- Éditeur
- La Volte
- Date de publication
- 27/04/2023
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
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-
Papier - La Volte 22,00
« Ça, c’est le taureau en train de violer Europe […]. Ça, c’est l’aigle avant
qu’il agresse Astérie, l’arrachant à la terre de ses griffes. Ça, c’est Léda
broyée sous un cygne. » Tout porterait à croire que Sirène, debout est un pied
de nez fait aux Métamorphoses. Or, rien ne serait plus erroné. De son livre
fétiche l’autrice tire un recueil de textes hybrides et polyphoniques où
Antiquité et monde contemporain se confondent et se confrontent dans un
hommage vivant et actuel au récit d’Ovide. Les récits, renversement du point
de vue des Métamorphoses au profit des personnages prédatés, s’affranchissent
du regard masculin et dominant qui structure la manière dont le texte d’Ovide
a été raconté, interprété et représenté. En imaginant un chœur incarné de
victimes coléreuses et combatives, racontant sans détours les oppressions
subies, Nina MacLaughlin met à nu les mécanismes de la violence indissociables
des problématiques de genre et de classe. De son verbe oral et farouche, sorte
d’héritage d’un nature writing, elle éclaire d’une lumière nouvelle un texte
fondateur de notre patrimoine mondial, et l’enrichit. Vous connaissez tous et
toutes une Daphné, une Arachné, une Écho, un Penthée. Vous les croisez tous
les jours, au bureau, dans le métro, au supermarché, en soirée. Un livre
décentré, cathartique et jouissif. Enfin !
qu’il agresse Astérie, l’arrachant à la terre de ses griffes. Ça, c’est Léda
broyée sous un cygne. » Tout porterait à croire que Sirène, debout est un pied
de nez fait aux Métamorphoses. Or, rien ne serait plus erroné. De son livre
fétiche l’autrice tire un recueil de textes hybrides et polyphoniques où
Antiquité et monde contemporain se confondent et se confrontent dans un
hommage vivant et actuel au récit d’Ovide. Les récits, renversement du point
de vue des Métamorphoses au profit des personnages prédatés, s’affranchissent
du regard masculin et dominant qui structure la manière dont le texte d’Ovide
a été raconté, interprété et représenté. En imaginant un chœur incarné de
victimes coléreuses et combatives, racontant sans détours les oppressions
subies, Nina MacLaughlin met à nu les mécanismes de la violence indissociables
des problématiques de genre et de classe. De son verbe oral et farouche, sorte
d’héritage d’un nature writing, elle éclaire d’une lumière nouvelle un texte
fondateur de notre patrimoine mondial, et l’enrichit. Vous connaissez tous et
toutes une Daphné, une Arachné, une Écho, un Penthée. Vous les croisez tous
les jours, au bureau, dans le métro, au supermarché, en soirée. Un livre
décentré, cathartique et jouissif. Enfin !
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