- EAN13
- 9782402131681
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Barrault)
- Date de publication
- 1988
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
On ne laisse pratiquement jamais les enfants choisir d’aller à l’école ou non.
Certains cependant l’ont fait, persuadés que l’école obligatoire (même si elle
ne l’est pas sur un plan juridique) ne peut constituer qu’un obstacle au goût
d’apprendre. Catherine Baker a mené une enquête auprès des parents et des
enfants qui ont choisi de vivre hors de l’institution scolaire. On découvre
des adultes et des enfants qui s’interrogent et qui, très loin de se vouloir
des militants de la non-scolarisation, ne se battent que pour une chose : que
chacun sache bien pourquoi il choisit ou ne choisit pas l’école. Il ne s’agit
à aucun moment de prôner une nouvelle théorie de l’enseignement ni de proposer
des méthodes pédagogiques plus efficaces mais de comprendre que la liberté et
la volonté individuelle ouvrent les seules voies d’accès à la connaissance. Un
enfant est libre de décider si c’est dans le cadre scolaire, ou non, qu’il se
sent le mieux à même d’apprendre ce qui lui est nécessaire. Personne ne peut
échapper aux questions que posent dans ce livre les personnes interrogées par
Catherine Baker : - Que fait-on de ses enfants ? - Que fait-on pour ses
enfants ? - Que fait-on à ses enfants ? L’interrogation sous-jacente à ces
pages apparaît capitale : oui ou non, l’enfant est-il un individu ? D’où une
réflexion sur la trop fameuse « socialisation nécessaire des enfants ». Et si,
au contraire, il convenait, pour mieux entrer en relation avec d’autres,
d’apprendre à se « désocialiser » ?
Certains cependant l’ont fait, persuadés que l’école obligatoire (même si elle
ne l’est pas sur un plan juridique) ne peut constituer qu’un obstacle au goût
d’apprendre. Catherine Baker a mené une enquête auprès des parents et des
enfants qui ont choisi de vivre hors de l’institution scolaire. On découvre
des adultes et des enfants qui s’interrogent et qui, très loin de se vouloir
des militants de la non-scolarisation, ne se battent que pour une chose : que
chacun sache bien pourquoi il choisit ou ne choisit pas l’école. Il ne s’agit
à aucun moment de prôner une nouvelle théorie de l’enseignement ni de proposer
des méthodes pédagogiques plus efficaces mais de comprendre que la liberté et
la volonté individuelle ouvrent les seules voies d’accès à la connaissance. Un
enfant est libre de décider si c’est dans le cadre scolaire, ou non, qu’il se
sent le mieux à même d’apprendre ce qui lui est nécessaire. Personne ne peut
échapper aux questions que posent dans ce livre les personnes interrogées par
Catherine Baker : - Que fait-on de ses enfants ? - Que fait-on pour ses
enfants ? - Que fait-on à ses enfants ? L’interrogation sous-jacente à ces
pages apparaît capitale : oui ou non, l’enfant est-il un individu ? D’où une
réflexion sur la trop fameuse « socialisation nécessaire des enfants ». Et si,
au contraire, il convenait, pour mieux entrer en relation avec d’autres,
d’apprendre à se « désocialiser » ?
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