- EAN13
- 9782402145015
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- Date de publication
- 1977
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
« Policier » et même, à la limite, « roman-catastrophe », « Les otages de
l’atome » pourrait également entrer dans la catégorie toute nouvelle de la
fiction écologique. Deux attitudes donc : vous ne recherchez que le rythme, le
« suspense », et vous ne serez pas déçu, car les événements retracés ici
s’enchaînent, sans la moindre pause, selon une logique implacable ; ou vous
souhaitez jeter un regard en avant sur cette ère nucléaire, prétendument
pacifique, dans laquelle nous sommes entrés, et une occasion vous est donnée,
que vous regretteriez de n’avoir pas saisie, d’éprouver le devenir d’un
système dont le triomphalisme technologique ne pourra masquer longtemps la
mortelle fragilité. Dans une région indéterminée, que l’on devine toutefois
riveraine de la Manche s’élève l’orgueilleuse cathédrale de la religion
nucléaire, un surrégénérateur. Dix années de fonctionnement sans incidents
notables ont placé la centrale sous le patronage contradictoire de deux
déesses redoutables : Rentabilité et Routine. La vulnérabilité qui en résulte
va se manifester de façon terrifiante lors de circonstances qui semblaient ne
devoir être que banales : le « casse » d’une banque de la ville voisine, un «
hold-up » classique qui soudain tourne mal, et c’est l’irruption du « fait
divers » dans la logique réputée infaillible de l’univers concentrationnaire
atomique… Car « les otages de l’atome », tout autant que ces clients de la
banque, ce caissier, ces ingénieurs de la centrale, ne serait-ce pas d’abord
nous-mêmes… ?
l’atome » pourrait également entrer dans la catégorie toute nouvelle de la
fiction écologique. Deux attitudes donc : vous ne recherchez que le rythme, le
« suspense », et vous ne serez pas déçu, car les événements retracés ici
s’enchaînent, sans la moindre pause, selon une logique implacable ; ou vous
souhaitez jeter un regard en avant sur cette ère nucléaire, prétendument
pacifique, dans laquelle nous sommes entrés, et une occasion vous est donnée,
que vous regretteriez de n’avoir pas saisie, d’éprouver le devenir d’un
système dont le triomphalisme technologique ne pourra masquer longtemps la
mortelle fragilité. Dans une région indéterminée, que l’on devine toutefois
riveraine de la Manche s’élève l’orgueilleuse cathédrale de la religion
nucléaire, un surrégénérateur. Dix années de fonctionnement sans incidents
notables ont placé la centrale sous le patronage contradictoire de deux
déesses redoutables : Rentabilité et Routine. La vulnérabilité qui en résulte
va se manifester de façon terrifiante lors de circonstances qui semblaient ne
devoir être que banales : le « casse » d’une banque de la ville voisine, un «
hold-up » classique qui soudain tourne mal, et c’est l’irruption du « fait
divers » dans la logique réputée infaillible de l’univers concentrationnaire
atomique… Car « les otages de l’atome », tout autant que ces clients de la
banque, ce caissier, ces ingénieurs de la centrale, ne serait-ce pas d’abord
nous-mêmes… ?
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