- EAN13
- 9782403032604
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Arthaud)
- Date de publication
- 1979
- Collection
- Arthaud mer - Récits et aventures
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le soleil dans le dos
Singapour-Australie en pneumatique
Michel de Hemptinne
FeniXX réédition numérique (Arthaud)
Arthaud mer - Récits et aventures
Livre numérique
Gentleman, homme de cœur et d’esprit, Michel de Hemptinne est l’un des grands
spécialistes mondiaux du pneumatique. En 1971, il équipe son Mark V “Ulysse”
en navire de haute mer pour rallier Antalya, en Turquie, au départ de
Bruxelles, via les canaux français : 3000 milles qui confirment l’intérêt
immense de la croisière lointaine entre deux boudins de caoutchouc. En 1973,
c’est par le Nord et le froid qu’est attirée l’étrave d’Ulysse. En cinq
étapes, Reykjavik, capitale de l’Islande, est reliée à Bergen, en Norvège. Le
froid, la pluie et le vent font partie du voyage. La confiance est alors
totale et sur ce terrain fertile naît l’envie d’une expédition largement au-
delà de tout ce qui a été fait. Ce sera le projet indonésien. Quand
l’expérience a ramené au niveau d’anecdote ce qui était autrefois folle
témérité, relier un continent à un autre devient la seule ambition digne de ce
nom. Et l’Asie est séparée de l’Australie par l’immense archipel indonésien,
en particulier Sumatra, Java, Bali et toutes les petites îles qui les
prolongent vers l’Irian Barat (Nouvelle Guinée). Comme il n’est pas question
d’emporter son autonomie de carburant pour 6 000 kilomètres et que la
navigation se fera la plupart du temps à vue, tous les jours il faudra
s’arrêter, rencontrer les autochtones, trouver de l’essence, faire face aux
ennuis techniques grandissants et vivre avec le poids permanent des
tracasseries administratives. Le pays est somptueux mais il n’est pas toujours
facile d’en profiter. Qui plus est, le retard pris dans les préparatifs fait
que Hemptinne et ses équipiers vont se heurter, de Malaisie en Australie, à la
mousson d’est qui règne sur la région une moitié de l’année. Et ce qui aurait
dû n’être, sur le plan de la difficulté, qu’une longue expédition, se
transforme jour après jour en une succession d’épreuves dont souffrent les
hommes et les bateaux. La navigation est très dure et les étapes rarement
reposantes et toujours prétextes à des incidents avec la mer, le temps ou la
police qui deviennent dans l’ouvrage autant d’anecdotes hautes en couleur.
Arrivé à Bali, il faudra attendre les quilles de rechange en provenance de
Paris. Bloqué à Bali : on peut imaginer pire... De très jolies pages seront
écrites durant cette période. Enfin, toujours plus au sud-est, en passant la
ligne Wallace qui coupe cette partie du monde an deux régions, ce sera la fin
pour trois des compagnons. L’un des deux bateaux devra être abandonné et seuls
l’auteur et Massimo pourront se lancer pour le grand saut final vers les
rivages déserts du nord de l’Australie.
spécialistes mondiaux du pneumatique. En 1971, il équipe son Mark V “Ulysse”
en navire de haute mer pour rallier Antalya, en Turquie, au départ de
Bruxelles, via les canaux français : 3000 milles qui confirment l’intérêt
immense de la croisière lointaine entre deux boudins de caoutchouc. En 1973,
c’est par le Nord et le froid qu’est attirée l’étrave d’Ulysse. En cinq
étapes, Reykjavik, capitale de l’Islande, est reliée à Bergen, en Norvège. Le
froid, la pluie et le vent font partie du voyage. La confiance est alors
totale et sur ce terrain fertile naît l’envie d’une expédition largement au-
delà de tout ce qui a été fait. Ce sera le projet indonésien. Quand
l’expérience a ramené au niveau d’anecdote ce qui était autrefois folle
témérité, relier un continent à un autre devient la seule ambition digne de ce
nom. Et l’Asie est séparée de l’Australie par l’immense archipel indonésien,
en particulier Sumatra, Java, Bali et toutes les petites îles qui les
prolongent vers l’Irian Barat (Nouvelle Guinée). Comme il n’est pas question
d’emporter son autonomie de carburant pour 6 000 kilomètres et que la
navigation se fera la plupart du temps à vue, tous les jours il faudra
s’arrêter, rencontrer les autochtones, trouver de l’essence, faire face aux
ennuis techniques grandissants et vivre avec le poids permanent des
tracasseries administratives. Le pays est somptueux mais il n’est pas toujours
facile d’en profiter. Qui plus est, le retard pris dans les préparatifs fait
que Hemptinne et ses équipiers vont se heurter, de Malaisie en Australie, à la
mousson d’est qui règne sur la région une moitié de l’année. Et ce qui aurait
dû n’être, sur le plan de la difficulté, qu’une longue expédition, se
transforme jour après jour en une succession d’épreuves dont souffrent les
hommes et les bateaux. La navigation est très dure et les étapes rarement
reposantes et toujours prétextes à des incidents avec la mer, le temps ou la
police qui deviennent dans l’ouvrage autant d’anecdotes hautes en couleur.
Arrivé à Bali, il faudra attendre les quilles de rechange en provenance de
Paris. Bloqué à Bali : on peut imaginer pire... De très jolies pages seront
écrites durant cette période. Enfin, toujours plus au sud-est, en passant la
ligne Wallace qui coupe cette partie du monde an deux régions, ce sera la fin
pour trois des compagnons. L’un des deux bateaux devra être abandonné et seuls
l’auteur et Massimo pourront se lancer pour le grand saut final vers les
rivages déserts du nord de l’Australie.
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