Sans famille I
EAN13
9782824716572
Éditeur
Bibebook
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Sans famille I

Bibebook

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Homme droit, fidèle en amitié, prompt à défendre la cause des opprimés, Hector
Malot fut surnommé « Malot-la-Probité » par la journaliste Séverine. Il fut
l'ami de Jules Vallès qu'il soutint dans son exil londonien, lui apportant
aide financière et réconfort moral. C'est grâce à lui que le manuscrit Jacques
Vingtras, qui devint L'Enfant, fut publié. Soucieux de jouer un rôle dans le
siècle, il milita, par le biais de l'écriture romanesque, pour une révision de
la loi sur l'internement en hôpital psychiatrique, pour le rétablissement du
divorce — supprimé le 8 mai 1816, au début de la Restauration, par la loi
Bonald — pour une reconnaissance des droits de l'enfant naturel, pour une
amélioration des conditions de travail, en particulier celles des enfants.
Républicain modéré, il se montra défenseur des libertés.Hector Malot est à la
tête d'une œuvre importante : une soixantaine de romans. Les plus connus
aujourd'hui sont ses romans pour enfants : Romain Kalbris, Sans Famille, En
Famille. Un autre roman pour enfants est paru à titre posthume, intitulé : Le
Mousse. Le reste de son œuvre est composée de romans pour les adultes. S'ils
sont oubliés aujourd'hui, ils connurent de son vivant et jusque dans les
années 1930, un succès certain. Ils furent traduits dans de nombreuses langues
: anglais, allemand, italien, hollandais, hongrois.... En France, ils parurent
en feuilletons dans des journaux comme Le Siècle et Le Temps. Cinq de ces
romans sont réédités de nos jours : Un Miracle, Complices, Baccara, Un Beau-
Frère et Le Roman de mes Romans (ouvrage rédigé à la fin de sa carrière, qui
détaille les conditions d'écriture de ses différents romans). Extrait :
«J'aurais peut-être dû, dit-elle, te faire connaître la vérité ; mais tu étais
si bien mon enfant, que je ne pouvais pas te dire, sans raison, que je n'étais
pas ta vraie mère ! Ta mère, pauvre petit, tu l'as entendu, on ne la connaît
pas. Est-elle vivante, ne l'est-elle plus ? On n'en sait rien. Un matin, à
Paris, comme Jérôme allait à son travail et qu'il passait dans une rue qu'on
appelle l'avenue de Breteuil, qui est large et plantée d'arbres, il entendit
les cris d'un enfant. Ils semblaient partir de l'embrasure d'une porte d'un
jardin. C'était au mois de février ; il faisait petit jour. Il s'approcha de
la porte et aperçut un enfant couché sur le seuil. Comme il regardait autour
de lui pour appeler quelqu'un, il vit un homme sortir de derrière un gros
arbre et se sauver. Sans doute cet homme s'était caché là pour voir si l'on
trouverait l'enfant qu'il avait lui-même placé dans l'embrasure de la porte.
Voilà Jérôme bien embarrassé, car l'enfant criait de toutes ses forces, comme
s'il avait compris qu'un secours lui était arrivé, et qu'il ne fallait pas le
laisser échapper. Pendant que Jérôme réfléchissait à ce qu'il devait faire, il
fut rejoint par d'autres ouvriers, et l'on décida qu'il fallait porter
l'enfant chez le commissaire de police. Il ne cessait pas de crier. Sans doute
il souffrait du froid. Mais, comme dans le bureau du commissaire il faisait
très chaud, et que les cris continuaient, on pensa qu'il souffrait de la faim,
et l'on alla chercher une voisine qui voudrait bien lui donner le sein. Il se
jeta dessus. Il était véritablement affamé. Alors on le déshabilla devant le
feu...

*[Dr]: Docteur
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