- EAN13
- 9782895966814
- Éditeur
- Lux Éditeur
- Date de publication
- 19/02/2015
- Collection
- Mémoire des Amériques
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Nègres noirs, Nègres blancs
Race, sexe et politique dans les années 1960 à Montréal
David Austin
Lux Éditeur
Mémoire des Amériques
Peu de personnes savent que Montréal a déjà été, du moins pour un bref
instant, l’épicentre du Black Power et des autres mouvements de la gauche
antiraciste et anticolonialiste. Pourtant, en octobre 1968, le Congrès des
écrivains noirs a rassemblé à l’Université McGill intellectuels et militants
venus d’ailleurs au Canada, des États-Unis, des Caraïbes et du continent
africain. C.L.R. James, Stokely Carmichael, Miriam Makeba, Rocky Jones et
Walter Rodney, pour ne nommer que certains des plus connus, ont ainsi inspiré
nombre de militants québécois. Quelques mois plus tard, d’ailleurs, un
puissant mouvement d’occupation mené par des étudiants noirs s’emparait de
l’Université Sir George Williams. Dans l’atmosphère explosive de l’époque, il
n’en fallait pas plus pour que les médias et les services de sécurité du pays
voient Montréal comme un foyer de la contestation noire dont le discours
anticolonialiste avait aussi le potentiel d’enflammer le mouvement pour
l’émancipation nationale du peuple québécois. Méticuleusement documenté,
Nègres noirs, Nègres blancs ébranle la vision traditionnelle de l’histoire de
l’internationalisme noir et offre une analyse approfondie des enjeux
politiques de l’époque entourant les questions de pouvoir, de genre et de
race. Le Canada – pas plus que le reste du monde – ne s’est toujours pas
libéré du racisme. Cet ouvrage éclaire de la lumière du passé de nouvelles
pistes pour arriver à une réelle émancipation.
instant, l’épicentre du Black Power et des autres mouvements de la gauche
antiraciste et anticolonialiste. Pourtant, en octobre 1968, le Congrès des
écrivains noirs a rassemblé à l’Université McGill intellectuels et militants
venus d’ailleurs au Canada, des États-Unis, des Caraïbes et du continent
africain. C.L.R. James, Stokely Carmichael, Miriam Makeba, Rocky Jones et
Walter Rodney, pour ne nommer que certains des plus connus, ont ainsi inspiré
nombre de militants québécois. Quelques mois plus tard, d’ailleurs, un
puissant mouvement d’occupation mené par des étudiants noirs s’emparait de
l’Université Sir George Williams. Dans l’atmosphère explosive de l’époque, il
n’en fallait pas plus pour que les médias et les services de sécurité du pays
voient Montréal comme un foyer de la contestation noire dont le discours
anticolonialiste avait aussi le potentiel d’enflammer le mouvement pour
l’émancipation nationale du peuple québécois. Méticuleusement documenté,
Nègres noirs, Nègres blancs ébranle la vision traditionnelle de l’histoire de
l’internationalisme noir et offre une analyse approfondie des enjeux
politiques de l’époque entourant les questions de pouvoir, de genre et de
race. Le Canada – pas plus que le reste du monde – ne s’est toujours pas
libéré du racisme. Cet ouvrage éclaire de la lumière du passé de nouvelles
pistes pour arriver à une réelle émancipation.
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