- EAN13
- 9782811118556
- ISBN
- 978-2-8111-1855-6
- Éditeur
- Karthala
- Date de publication
- 23/05/2017
- Collection
- HOMMES ET SOCIE
- Dimensions
- 24 x 16 cm
- Poids
- 700 g
- Fiches UNIMARC
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Être métis en Imerina, Madagascar, aux XIXe -XXe siècles
Autres contributions de Faranirina V. Rajaonah, Violaine Tisseau
Karthala
Hommes Et Socie
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L’histoire de Madagascar est marquée, depuis l’origine de son peuplement, par l’importance des courants migratoires. De ce fait, les relations intimes entre vazaha (étrangers) et malgaches y sont anciennes. La colonisation de l’île, en 1896, va pourtant conduire à l’émergence de la « question des métis », commune à l’ensemble de l’empire français. Soucieuses de maintenir une situation coloniale hiérarchisée, ordonnée et cloisonnée, les autorités entreprirent une politique particulière à l’égard des métis, qui s’est concrétisée notamment par leur dénombrement, leur prise en charge dans des institutions spécifiques et l’aménagement de la législation pour faciliter leur accès à la citoyenneté française.
Parce que les institutions recueillant les métis y étaient localisées, parce que ces derniers y étaient les plus nombreux et parce que les relations avec l’étranger y étaient ambivalentes, l’Imerina devint le lieu principal d’expression de cette « question métisse ». Or, cette société était organisée en groupes statutaires hiérarchisés dont les unions étaient réglementées. Son fonctionnement en foko (dèmes) associait en outre territorialité et ancestralité. Dès lors, comment les métis, dont l’origine dérogeait en partie à ces règles, ont-ils pu inscrire leurs trajectoires dans cette région ?
Si cet ouvrage est centré sur le moment colonial (1896-1960), il remonte néanmoins au XIXe siècle précolonial pour montrer comment la colonisation a construit la catégorie « métis ». Il intègre aussi des prolongements contemporains, en analysant, notamment à travers les récits de vie, comment les métis ont su contourner ou se réapproprier cette catégo-risation en jouant de leurs appartenances multiples.
Violaine Tisseau, docteure en histoire de l’Université Paris Diderot – Laboratoire CESSMA (ex-SEDET), est chargée de recherche au CNRS et membre de l’IMAF (UMR 8171). Elle poursuit actuellement des travaux en histoire sociale de Madagascar aux XIXe et XXe siècles, portant en particulier sur l’histoire de la famille et de la domesticité.
Préface de Faranirina V. Rajaonah
Parce que les institutions recueillant les métis y étaient localisées, parce que ces derniers y étaient les plus nombreux et parce que les relations avec l’étranger y étaient ambivalentes, l’Imerina devint le lieu principal d’expression de cette « question métisse ». Or, cette société était organisée en groupes statutaires hiérarchisés dont les unions étaient réglementées. Son fonctionnement en foko (dèmes) associait en outre territorialité et ancestralité. Dès lors, comment les métis, dont l’origine dérogeait en partie à ces règles, ont-ils pu inscrire leurs trajectoires dans cette région ?
Si cet ouvrage est centré sur le moment colonial (1896-1960), il remonte néanmoins au XIXe siècle précolonial pour montrer comment la colonisation a construit la catégorie « métis ». Il intègre aussi des prolongements contemporains, en analysant, notamment à travers les récits de vie, comment les métis ont su contourner ou se réapproprier cette catégo-risation en jouant de leurs appartenances multiples.
Violaine Tisseau, docteure en histoire de l’Université Paris Diderot – Laboratoire CESSMA (ex-SEDET), est chargée de recherche au CNRS et membre de l’IMAF (UMR 8171). Elle poursuit actuellement des travaux en histoire sociale de Madagascar aux XIXe et XXe siècles, portant en particulier sur l’histoire de la famille et de la domesticité.
Préface de Faranirina V. Rajaonah
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