À la ligne, Feuillets d'usine

Joseph Ponthus

Folio

  • Conseillé par (Libraire)
    24 août 2020

    Un littéraire intérimaire d'usines de poissons et d'abattoirs bretons
    Joseph Ponthus écrit comme il travaille à la chaîne à la ligne sans ponctuation sans point final
    C'est poétique et percutant drôle et dur triste et révoltant

    Un roman qui se lit d'une traite jusqu'à la "débauche"
    Et qui met en lumière ceux qui triment à l'usine
    Sauvés par l'amour la poésie et la musique

    Justine R


  • Conseillé par
    17 août 2021

    Poète sans chaînes

    Travailleur social, l'auteur entre à l'usine pour gagner sa vie. L'ennui, les nuits, les quarts, en tableaux du quotidien : les mains plongées dans les crevettes gelées, la découverte des langoustines, le test de l'égouttage du tofu, l'abattoir, la tête de veau que l'on essaie de trouver rigolo, la vache réduite à sa viande, les doigts coupés, les corps meurtris, les pauses truquées, les potes, les clopes, le management, la manipulation, la délocalisation.
    C'est là que le poème offre une fuite à la ligne de production : par la réminiscence et l'invention, il transforme l'ennui en fantaisie, le désespoir en rire, la banalité en dignité, la solitude en fraternité. Pratique de la pirouette en chambre froide.

    Anne-Marie