Les éditions Gallimard proposent une nouvelle traduction d'un des chefs-d’œuvre de la littérature suisse du XXème siècle. Établie grâce au précieux travail d'Olivier Le Lay, elle permet de (re)découvrir ce livre culte et de saisir au plus près la lucidité, la rage de vivre et l'ironie douce-amère de Fritz Zorn.

Tout à la fois réquisitoire contre la société bourgeoise et contre un certain conformisme helvétique et européen, testament littéraire, manifeste sur la liberté et sur l'urgence de vivre d'un homme condamné par le cancer, l'unique livre de Fritz Zorn, pseudonyme de Fritz Angst, constitue un monument littéraire unique en son genre à la portée inégalable.

Cette nouvelle édition est précédée d'une formidable préface de Philippe Lançon qui nous conjure ceci : lisez l'exploit.

Et quel exploit !

Alexis

Ella vient de passer le permis, apprend qu’elle a un demi-point à rattraper au bac, ment à sa 𝘮𝘢𝘮𝘮𝘢 italienne surprotectrice, et ne sait toujours pas quoi faire après le lycée. Mais ce qui l’inquiète c’est que Zaza, sa grand-mère juive tunisienne qui est tout pour elle, a disparu sans laisser de trace. Avec ses meilleurs amis, Ben et Maya, sa langue bien pendue, son énergie, son sarcasme, son imagination débordante et ses insomnies, Ella prend la route dans la vieille voiture de sa grand-mère pour tenter de la retrouver. Mais ce voyage lui apportera bien plus.

Tout Ella, c’est le roadtrip de l’été, drôle et tendre, le voyage initiatique d’une ado dans une période importante de sa vie, qui doit apprendre à devenir adulte, et à se détacher des fantômes du passé pour prendre son envol.

Dès 13 ans.
Justine.

Un thriller psychologique époustouflant où s'entremêlent personnages complexes, dialogues truculents et intrigue glaçante à faire pâlir les plus téméraires d'entre nous... Foncez !

Alexis

Le ton décomplexé et sans filtre de l'autrice nous emporte dans une lecture sans interruption de ce témoignage. Louise Brévins (pseudonyme), jeune mère célibataire, devient Alma le temps de quelques années, proposant des massages avec finitions, ce qui lui permet de sortir de la précarité. C'est un récit sans fard que l'on découvre, qui décortique avec expertise l'une des facettes du désir masculin, celle biberonnée à la misogynie et à la pornographie et qui a une conception réductrice de la femme, qui ne voit qu'un corps. Un récit personnel qui dit beaucoup de la sexualisation faite des femmes, de l'éducation à la sexualité et du rapport femmes-hommes présents dans notre société. Loin d'être un éloge de la prostitution, le livre illustre les traumatismes physiques et psychologiques liés à la pratique, peignant une multitude de personnages qu'une éducation égalitaire aurait peut-être aidés.
Solène

Avec "La Fin des monstres", le journaliste et militant Tal Madesta propose un autre regard sur la transition et la masculinité, loin des stéréotypes cissexistes. A la fois témoignage autobiographique et essai sociologique sur la transidentité, le court texte donne à voir les multiples visages que peut prendre la transition. L'auteur ne cache ni les interrogations, ni les doutes, la violence, les joies ou les peines, il montre les épreuves à surmonter lorsque l'on est trans en France aujourd'hui. L'écriture sublime laisse une trace après la lecture qui sort des caricatures. Un récit important, empreint d'une puissante force politique.
Solène