Sélection bibliographique à l'occasion du festival Fenêtre sur courts

Comédie

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Le cinéma comique américain

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Gremese

24,50

Durant ses années d'argent, le cinéma comique américain commence à parler mais tire encore le meilleur de la grande leçon du muet : si Keaton et Lloyd s'engagent sur le boulevard du crépuscule, Chaplin arrive à maturité et Laurel & Hardy réalisent leurs films les plus drôles et populaires tandis qu'explose la bombe sonore des frères Marx, de W.C. Fields et des films comiques musicaux.Mais c'est désormais la comédie sophistiquée qui règne à Hollywood et le cinéma comique pur se réfugie dans les dessins animés avant que les feux de la rampe ne s'éteignent.


Le cinéma comique américain. Vol. 1 : les années flamboyantes du court-métrage.

1

Gremese

19,50

Bien qu'aucun genre n'ait jamais été aussi célèbre que le cinéma comique américain, il n'existait pas encore un livre qui en parle de façon approfondie. Ce livre, première partie d'un ouvrage plus vaste et complet sur ce sujet, vise à atteindre cet objectif avec un regard critique, mais aussi avec un style et un langage accessibles.Dans le premier des quatre volumes, à la fois autonomes et étroitement liés entre eux, nous assistons à la naissance du cinéma comique muet et à son apogée, des premières farces de trente secondes à la moustache de Charlot, des lunettes de Harold Lloyd au masque de clown de Zigoto. Il s'agit de l'époque du comique élémentaire et absolu, des farces déchaînées, bref : des entartages et des coups de pied aux fesses.


Le cinéma comique américain. Vol. 2. Les folles années vingt et le triomphe du long métrage.

2

Gremese

19,50

Ce second volume de l’histoire du cinéma comique américain est également consacré au muet, et en particulier à ses années d’or, revenues à la mode grâce au film The Artist. D’un côté, des dizaines d’acteurs comiques considérés comme mineurs aujourd’hui,mais qui faisaient fureurs à l’époque, font leur apparition : de BenTurpin à Snub Pollard, de Max Davidson à Charley Bowers,mais aussi des enfants, des chiens, des singes... Et d’un autre côté, des maîtres atteignent la perfection et passent au long-métrage : Charlie Chaplin, Buster Keaton,Harold Lloyd,mais aussi Harry Langdon etMax Linder. Nous rencontrons les premiers héros de dessins animés : les dinosaures et les moustiques deWinsor McCay, les petites filles et les lapins du jeune Walt Disney, le célèbre chat Félix. Et à la fin des années vingt, apparaissent les deux acteurs comiques qui, aujourd’hui encore, restent les plus populaires et les plus appréciés : Stan Laurel et Oliver Hardy. Comme dans le premier volume (Tartes à la crème et coups de pied aux fesses), ce cinéma et ce monde sont examinés avec une attention critique moderne sur la base d’une vision directe des films,mais ils sont aussi racontés avec passion et ironie : pour offrir au lecteur non seulement un texte d’étude et de consultation,mais aussi une « histoire aventureuse », facile et plaisante à lire.


Sexe, amour et idéaux démocratiques

Presses Universitaires d'Artois

Comment expliquer le succès considérable des comédies loufoques américaines des années 1930? Rencontres, coups de foudre, ruptures, divorces, remariages... Ces vaudevilles sentimentaux ont répondu aux attentes d'une classe moyenne en plein essor, avide de libéralisation des mœurs, par des intrigues audacieuses, un humour verbal et le recours aux recettes du burlesque muet. Dirigées par des spécialistes du comique (Hawks, LaCava, Leisen, Ruggles...), incarnées par les stars les plus marquantes de cette décennie (Claudette Colbert, Irene Dunne, Clark Gable, Cary Grant, Katharine Hepburn...), elles forment la comédie screwball, « sous-genre » prolifique de l'entre-deux-guerres, qui continue d'inspirer aujourd'hui la « comédie romantique » au cinéma. Elle s'est fixée deux missions contestataires: railler les normes sociales et les représentants de l'ordre établi, et faire un sort aux clichés de la représentation du masculin et du féminin.
À la croisée des travaux récents sur le classicisme hollywoodien et le genre au cinéma, cette étude appuyée sur un corpus de cent trente films replace la comédie screwball dans son contexte institutionnel et l'envisage sous son aspect le plus marquant: sa fonction communicationnelle et sociale. Sévèrement contrôlés par la censure interne hollywoodienne, ces films ont développé une esthétique verbale et visuelle spécifique, qui se traduit par une rhétorique du contournement et de l'atténuation. Le genre délivre aussi un message politique, en participant au débat démocratique avec ses interrogations sur les questions d'intimité, d'espace privé et public. Le discours amoureux et conjugal y réaffirme les valeurs fondatrices de la société américaine: la liberté d'expression, le libre consentement et l'engagement contractuel.


15,00

En janvier 2010, Judd Apatow a accordé une série d’entretiens à Emmanuel Burdeau, ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma.

Judd Apatow décrit en détails son itinéraire et la totalité de son travail d’auteur-producteur, depuis les débuts dans le stand-up à la douzaine de succès qu’il a produits, écrits ou réalisés, de Freaks & Geeks à 40 ans toujours puceau, En cloque, mode d’emploi ou Supergrave, jusqu’à la sortie récente de Funny People.

Ce livre est une première. Jamais Apatow ne s’était exprimé aussi longuement. De Steve Martin à Garry Shandling, de Lenny Bruce à Seth Rogen, il dévoile un pan essentiel de la tradition comique américaine.

Comédie, mode d’emploi est l’histoire d’un homme et de sa passion pour la comédie. Il est aussi, à sa manière, une histoire drôle. Comment écrit-on des blagues ? Quel est le bonheur et le travail de faire rire ?

Précédé d’une « Introduction à la vie comique », par E. Burdeau.



Extrait : « Est-il possible de faire des comédies en trois dimensions ? Peut-on à la fois faire vraiment rire et toucher profond ? Est-il possible de faire en sorte que le public se sente concerné ? Quand tout le monde est là pour toucher le chèque, on le sent. Aussi souvent que possible, je veux que nos films aient quelque chose à communiquer. Si je me sens concerné, il y a plus de chance que le spectateur le soit aussi, à quelque niveau que ce soit. »

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