Récits de voyages : Cap à l'Est

sur la route des Pays baltes

Les Éditions Noir sur Blanc

23,35

Notes sur l'Estonie

Gallimard

17,75

«Je suis arrivé à Tallinn dans la nuit, via Vilnius, par un petit bimoteur à peu près vide. Aéroport quasi désert, comme celui de la capitale lituanienne : nul policier, douanier, employé, voyageur, sinon deux ou trois ombres, furtives, de l'autre côté d'une paroi vitrée. Impression de voyager en songe, et dans la nuit des noms plus que sur la terre des hommes. L'Estonie me réconciliera-t-elle avec l'humain, dont le nombre m'inspire une horreur croissante ? Dehors, il fait moins vingt-trois degrés. Je me jette avec ivresse dans le froid, entre de hautes piles de neige sale. Jamais je n'ai autant désiré le froid, lequel, à mon grand dépit, s'était dérobé, à Québec, en février 1998, comme il le ferait à Stockholm, en décembre 2001. Je garde en revanche un souvenir heureux de la longue nuit suédoise, où le peu de jour semblait le gant retourné de la nuit.»
«Je suis arrivé à Tallinn dans la nuit, via Vilnius, par un petit bimoteur à peu près vide. Aéroport quasi désert, comme celui de la capitale lituanienne : nul policier, douanier, employé, voyageur, sinon deux ou trois ombres, furtives, de l'autre côté d'une paroi vitrée. Impression de voyager en songe...»


20,20

" Le problème de la Serbie et surtout ici, en son centre, à Belgrade, c'est que pour l'Est, on est l'Ouest, et que pour l'Ouest, on est l'Est. " Ainsi le cinéaste franco-serbe Emir Kusturica, deux fois Palme d'or à Cannes, résume-t-il le paradoxe de la " Ville blanche ". Tour à tour celte, romaine, byzantine, hongroise, ottomane, autrichienne, la capitale de la Serbie a gardé de son passé tumultueux une âme baroque et agitée. Carrefour des civilisations et des religions pendant de nombreux siècles, aujourd'hui débarrassée de Milosevic et de ses vieux démons, Belgrade a pleinement retrouvé son statut de " reine des Balkans ". C'est cette nouvelle capitale européenne de la fête, étape privilégiée des croisières enchanteresses sur le Danube, que célèbre ce Roman de Belgrade. A la fois pèlerinage dans le temps et invitation au voyage, il se présente aussi comme une chronique originale de l'amitié franco-serbe du Moyen Age à nos jours.


Belgrade, capitale de la Serbie, au confluent de la Save et du Danube, a toujours suscité les convoitises. Objet de dizaines de rafistolages de fortune et de cinquante ans de socialisme, victime d'une réputation sulfureuse dans les années 1990, Belgrade n'a peut-être pas l'aura de Vienne ou de Prague, mais son charme tient à son âme singulière, nichée partout : dans les plafonds Art déco de l'Aeroklub, sur les quais de la gare où s'arrêtait jadis l'Orient Express, sur les étals du marché de Zeleni Venac, dans le chœur de l'église Saint-Marc ou sur le dôme de la cathédrale Saint-Sava. Et aussi dans le marc des cafés turcs et la crème des gâteaux autrichiens de l'hôtel Moskva, dans le regard impavide des joueurs d'échecs du parc du Kalemegdan et la démarche des jeunes filles aux jambes interminables rue Knez-Mihajlova... Des lieux, des hommes et des vies à découvrir sur les traces de Victor Hugo, Albert Londres, Gérard de Villiers, Ivo Andric, Patrick Besson, Claudio Magris, Lawrence Durrell et bien d'autres.
Textes choisis et présentés par Jean-Christophe Buisson
Des lieux, des hommes et des vies à découvrir sur les traces de Victor Hugo, Albert Londres, Gérard de Villiers, Ivo Andric, Patrick Besson, Claudio Magris, Lawrence Durrell et bien d'autres...


20,90