- EAN13
- 9782364852266
- Éditeur
- Symétrie
- Date de publication
- 12/08/2022
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782364852266
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À la suite de la première des Contes d’Hoffmann, Ernest Reyer avouait : « Je
doute, ai-je-écrit quelque part il y a bien des années déjà, qu’une œuvre
sérieuse sorte de la plume de qui a écrit les excentricités d’Orphée aux
Enfers et de La Belle Hélène. Eh bien, je me suis trompé. »
Par un de ces pieds de nez dont l’histoire à le secret, Jacques Offenbach est
acclamé pour le dernier opéra de sa production, Les Contes d’Hoffmann. Il
connaît enfin le succès sur une scène officielle mais, ironie du sort, c’est à
titre posthume ! Il gagne de ce fait sa place tant convoitée parmi les grands
compositeurs dont les œuvres brillent au frontispice des grandes salles
lyriques.
Cette reconnaissance post mortem de la qualité d’Offenbach en tant que
compositeur d’opéra rejoignant ses illustres aînés après tant d’échecs, de
déconvenues et un mépris toujours vivace, dessine presque une aporie rendant
mystérieuse la genèse de la composition des Contes d’Hoffmann : l’artiste
méprisé ou le poète maudit, pour rester dans la veine romantique, accouche
soudain d’une œuvre dont la beauté et la puissance ne peuvent rationnellement
s’expliquer par une lente mais sûre progression artistique.
Dans l’acte final des Contes – l’acte de Venise – Hoffmann paie de son reflet
l’amour vénal de la courtisane Giulietta. Image symbolique, s’il en est, d’un
homme – Offenbach – perdu et revenu de tout qui, en bradant son reflet, montre
qu’il s’est perdu lui-même. Mais qu’a-t-il perdu ? Que va-t-il gagner ?
Telles sont les questions auxquelles cet essai cherche à répondre en
interrogeant les liens entre la vie personnelle et publique du compositeur et
la modification d’un processus créatif — y compris dans l’utilisation du «
léger » — qui, pour se changer, va puiser, comme le dit le livret, dans les «
cendres de son cœur » le matériau de son inspiration.
doute, ai-je-écrit quelque part il y a bien des années déjà, qu’une œuvre
sérieuse sorte de la plume de qui a écrit les excentricités d’Orphée aux
Enfers et de La Belle Hélène. Eh bien, je me suis trompé. »
Par un de ces pieds de nez dont l’histoire à le secret, Jacques Offenbach est
acclamé pour le dernier opéra de sa production, Les Contes d’Hoffmann. Il
connaît enfin le succès sur une scène officielle mais, ironie du sort, c’est à
titre posthume ! Il gagne de ce fait sa place tant convoitée parmi les grands
compositeurs dont les œuvres brillent au frontispice des grandes salles
lyriques.
Cette reconnaissance post mortem de la qualité d’Offenbach en tant que
compositeur d’opéra rejoignant ses illustres aînés après tant d’échecs, de
déconvenues et un mépris toujours vivace, dessine presque une aporie rendant
mystérieuse la genèse de la composition des Contes d’Hoffmann : l’artiste
méprisé ou le poète maudit, pour rester dans la veine romantique, accouche
soudain d’une œuvre dont la beauté et la puissance ne peuvent rationnellement
s’expliquer par une lente mais sûre progression artistique.
Dans l’acte final des Contes – l’acte de Venise – Hoffmann paie de son reflet
l’amour vénal de la courtisane Giulietta. Image symbolique, s’il en est, d’un
homme – Offenbach – perdu et revenu de tout qui, en bradant son reflet, montre
qu’il s’est perdu lui-même. Mais qu’a-t-il perdu ? Que va-t-il gagner ?
Telles sont les questions auxquelles cet essai cherche à répondre en
interrogeant les liens entre la vie personnelle et publique du compositeur et
la modification d’un processus créatif — y compris dans l’utilisation du «
léger » — qui, pour se changer, va puiser, comme le dit le livret, dans les «
cendres de son cœur » le matériau de son inspiration.
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