La lumière de ma mère
EAN13
9782382570906
Éditeur
Hors d'atteinte
Date de publication
Collection
LITTERATURES
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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La lumière de ma mère

Hors d'atteinte

Litteratures

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782382570890
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    11.99

  • Aide EAN13 : 9782382570906
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Après avoir rendu hommage à son père, Mehdi Charef consacre un livre à sa
mère, déjà très présente dans ses précédents ouvrages. Il raconte ce qui lui
tient à cœur - faire la cuisine pour contenter les siens et impressionner les
voisins –, ce qui l'a animée déjà très tôt – le désir de fuir sa montagne
rude, la misère qui lui était imposée. Il montre son courage, son ambition,
elle qui a poussé son mari à partir vivre en France, et qui ne l'a rejoint que
dix ans plus tard. Il montre aussi son opiniâtreté à retrouver le corps de son
frère, tué par l'armée française pendant la guerre d'Algérie, pour l'enterrer
dignement ; mais aussi sa fierté devant sa première petite-fille, métisse
d'Algérie et de Chine. Il raconte enfin l'admiration qu'il lui porte, lui qui
est devenu visible pour la venger, la rendre fière et lui dire combien il
l'aime. Mehdi Charef, né le 24 octobre 1952 d’un père manœuvre et d’une mère
femme au foyer, a grandi à Ouled Charef (Beni-Oussine) et Maghnia, en Algérie,
jusqu’en 1962, année de son départ pour la France. Il grandit alors dans le
bidonville de Nanterre, en cité de transit puis en HLM. Il travaille comme
affûteur-fraiseur de 1970 à 1983. Il envoie alors un manuscrit à Georges
Conchon (notamment auteur de L’État sauvage), qui l’aide à publier son premier
livre, Le Thé au harem d'Archi Ahmed, au Mercure de France en 1983. Il
l'adapte au cinéma l'année suivante sur le conseil de Costa-Gavras, qui prend
en charge la production, et obtient de nombreux prix (Prix Jean-Vigo 1985,
César 1986 de la meilleure première œuvre). Il publie trois autres romans au
Mercure de France (Le Harki de Meriem, 1989 [réédition Agone, 2016], La Maison
d’Alexina (1999), À bras le cœur (2006). Il a également participé au recueil
Une enfance dans la guerre – Algérie 1954-1962 (Bleu autour). Le Thé au harem
est paru en anglais chez Sepent’s Tail. Il écrit enfin une pièce de théâtre,
1962, le dernier voyage, en 2005. Il réalise également dix autres films, dont
il écrit lui-même le scénario : Miss Mona (1986), Camomille (1987), Au pays
des Juliets (1991, sélectionné à Cannes), Pigeon vole (1995), La Maison
d’Alexina (1999), Marie-Line (1999, avec Muriel Robin nominée pour le César de
la meilleure actrice), La Fille de Keltoum (2001), Cartouches gauloises
(2007), Les Enfants invisibles, « Tanza » (2008, collectif au profit de
l’Unicef, avec notamment Spike Lee, Ridley Scott, John Woo et Emir Kusturica),
Graziella (2015, avec Denis Lavant, Rossy de Palma et Claire Nebout). Auteur
du premier roman paru de la première vague d’écrivains d’origine algérienne,
il est considéré comme le père de la « littérature beur », avec toutes les
limites que ce terme comporte, et a reçu de nombreux hommages, d’Azouz Begag à
Faïza Guène, qui indiquent avoir puisé en lui le courage d’écrire à leur tour.
Aux éditions Hors d'atteinte, il a déja publié Rue des Pâquerettes (2019)
Vivants (2020) et La Cité de mon père (2022), tous repris chez Pocket.
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