Rose Bertin couturière de Marie-Antoinette, couturière de Marie-Antoinette
EAN13
9782262032487
ISBN
978-2-262-03248-7
Éditeur
Perrin
Date de publication
Collection
Les métiers de Versailles
Nombre de pages
176
Dimensions
21,6 x 16,6 x 1,6 cm
Poids
338 g
Langue
français
Code dewey
746.92092
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Rose Bertin couturière de Marie-Antoinette

couturière de Marie-Antoinette

De

Perrin

Les métiers de Versailles

Indisponible
Rose Bertin est la Coco Chanel du XVIIIe siècle, l'ancêtre des grands couturiers, la première des créateurs de modes dont l'histoire a retenu le nom. Elle fut la conseillère style, la ministre des modes, de Marie Antoinette, habilla les reines d'Europe et le gotha de l'aristocratie étrangère. Michelle Sapori raconte ici l'étrange destinée de cette petite Picarde devenue reine de la Mode.
Comment une jeune Picarde, inconnue et sans relation, est-elle devenue l'oreille, l'oeil et le conseil de la reine de France Marie-Antoinette et, dans son sillage, de toute l'aristocratie féminine de son temps ? Le talent et l'intelligence alliés à une extraordinaire créativité expliquent cette spectaculaire ascension sociale que nous raconte avec talent Michelle Sapori.Si étonnant soit-il au pays de l'élégance et de la mode, aucune véritable biographie n'avait été consacrée à " Mademoiselle Bertin ", ainsi que l'appelaient ses contemporains. En sapant les bases de l'Ancien Régime vestimentaire, en substituant aux robes à panier une mode légère, fluide et confortable qui triomphera complètement sous l'Empire, en développant les accessoires ? chapeaux et gants ?, Rose Bertin a inventé une nouvelle garde-robe.Avec trente ouvrières salariées, de multiples fournisseurs et sous-traitants, son magasin le " Grand Mogol " situé près du Palais-Royal, au coeur de Paris, recevait une clientèle prestigieuse et exigeante, avec laquelle Rose Bertin entretenait des rapports ambigus, oscillant entre soumission et insolence. Nommée à la tête de la toute nouvelle corporation féminine des marchandes de modes, l'" enjoliveuse ", qualifiée aussi de " ministre femelle " ou de " mauvais génie " de Marie-Antoinette, doit émigrer à la Révolution. Restée célibataire, cette femme hors du commun, au caractère bien trempé, revient après Thermidor pour tenter de sauver ce qui peut encore l'être. À sa mort en 1813, Rose Bertin est déjà entrée dans la légende, aux couleurs vives et contrastées.
Michelle Sapori est historienne, auteur d'une thèse et de nombreux articles sur Rose Bertin.
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