- EAN13
- 9782271132239
- ISBN
- 978-2-271-13223-9
- Éditeur
- "CNRS Éditions"
- Date de publication
- 02/07/2020
- Collection
- REVUES SERIES
- Séries
- Arctica (3)
- Nombre de pages
- 403
- Dimensions
- 28,1 x 22,1 x 2,1 cm
- Poids
- 1133 g
- Langue
- mmm
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
3 - Arctica
Arctique central canadien et nord-québécois
De Jean Malaurie
"CNRS Éditions"
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2, Arctica, De lénine à la pérestroïka, la première expédition franco-soviétique en tchoukotkaJean Malaurie"CNRS Éditions"80,00
Nunavut, Nunavik
Arctique central canadien et nord-québécois
Le peuple inuit prend en main son destin
Le 24 juillet 1967, le Président Charles de Gaulle, invité à Montréal par le Premier ministre Daniel Johnson, prononce devant une immense foule quatre mots décisifs : « Vive le Québec libre ! »
Cette célèbre exclamation, très controversée à Ottawa, marque le début d’une politique étroite de coopération scientifique et politique entre la France et la Province de Québec.
Missionné les années suivantes par les deux gouvernements en tant que directeur d’un programme d’étude socio-économique dans le Nouveau-Québec, Jean Malaurie, au titre du ministère des Affaires étrangères français, engage une équipe de quatre spécialistes dans une vaste et ambitieuse enquête de terrain consacrée à l’examen de la condition inuit au sein de la région ; ce, dans la perspective de la création du territoire du Nunavik à laquelle Paris souhaite apporter toute sa coopération.
Hasard des mutations politiques et des querelles institutionnelles : les analyses et recommandations du rapport général de cette Commission franco-québécoise, aux conclusions sévères pour les autorités dites favorables aux autochtones, ne furent jamais publiées dans leur intégralité. Elles sont présentées pour la première fois dans cet ouvrage historique, avec notamment la publication de deux rapports inédits (Daniel Nat : autonomie et autogestion des Inuit du Québec, Guy-José Bretonès : pédagogie du développement).
À travers une sélection d’articles couvrant les années 1960 à nos jours, depuis Nunavut et les prémices de la Convention de la baie James et du Nord québécois (1975) aux préoccupations très contemporaines de la société Makivik, organisme inuit autonome dirigé actuellement par l’ancien sénateur inuit Charlie Watt, informateur et ami de Jean Malaurie, cet ouvrage permet de mieux connaître et comprendre les minorités arctiques menacées du Canada.
Personnalité polaire majeure, Jean Malaurie est avant tout un scientifique, géomorphologue et géocryologue de formation. Il a participé par ses travaux au concept de Gaïa. Il est à l’origine du Centre d’études arctiques (CNRS-EHESS), érigeant en combat précurseur l’interdisciplinarité entre sciences humaines et sciences naturelles. Directeur émérite au CNRS et à l’EHESS, ambassadeur de bonne volonté pour l’Arctique à l’Unesco, directeur-fondateur de l’Académie polaire d’État à Saint-Pétersbourg, il est aussi le créateur d’un courant nouveau d’anthropologie réflexive porté par sa mythique collection « Terre Humaine » (Plon).
J. G. Bartholomew & Co., Dominion of Canada
(détail : carte de la baie d’Hudson), in : The XXth Century
Citizen’s Atlas of the World, London, George Newnes Ltd., 1903, p. 123-124.
Masque kaniktuk, culture sugpiak, île Kodiak (Alaska), XIXe siècle. Musée de Boulogne-sur-Mer © Philippe Beurtheret
Portrait de Jean Malaurie, Paris, v. 1985. © Jean Malaurie
Arctique central canadien et nord-québécois
Le peuple inuit prend en main son destin
Le 24 juillet 1967, le Président Charles de Gaulle, invité à Montréal par le Premier ministre Daniel Johnson, prononce devant une immense foule quatre mots décisifs : « Vive le Québec libre ! »
Cette célèbre exclamation, très controversée à Ottawa, marque le début d’une politique étroite de coopération scientifique et politique entre la France et la Province de Québec.
Missionné les années suivantes par les deux gouvernements en tant que directeur d’un programme d’étude socio-économique dans le Nouveau-Québec, Jean Malaurie, au titre du ministère des Affaires étrangères français, engage une équipe de quatre spécialistes dans une vaste et ambitieuse enquête de terrain consacrée à l’examen de la condition inuit au sein de la région ; ce, dans la perspective de la création du territoire du Nunavik à laquelle Paris souhaite apporter toute sa coopération.
Hasard des mutations politiques et des querelles institutionnelles : les analyses et recommandations du rapport général de cette Commission franco-québécoise, aux conclusions sévères pour les autorités dites favorables aux autochtones, ne furent jamais publiées dans leur intégralité. Elles sont présentées pour la première fois dans cet ouvrage historique, avec notamment la publication de deux rapports inédits (Daniel Nat : autonomie et autogestion des Inuit du Québec, Guy-José Bretonès : pédagogie du développement).
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J. G. Bartholomew & Co., Dominion of Canada
(détail : carte de la baie d’Hudson), in : The XXth Century
Citizen’s Atlas of the World, London, George Newnes Ltd., 1903, p. 123-124.
Masque kaniktuk, culture sugpiak, île Kodiak (Alaska), XIXe siècle. Musée de Boulogne-sur-Mer © Philippe Beurtheret
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