- EAN13
- 9782354802141
- ISBN
- 978-2-35480-214-1
- Éditeur
- Amsterdam
- Date de publication
- 05/03/2021
- Nombre de pages
- 281
- Dimensions
- 19,5 x 13,5 x 2,6 cm
- Poids
- 368 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le constat est connu : l’« anti-terrorisme » guerrier est bien plus meurtrier que le mal qu’il entend combattre. Plus, il est désormais établi que les moyens qu’il met en œuvre – notamment les bombardements aériens et la torture, dont la pratique est pourtant dénoncée officiellement par les États-mêmes qui en font usage – contribuent à nourrir la violence « terroriste ». Comment alors comprendre l’apathie qui mine les sociétés occidentales à ce sujet ?
Pour répondre à cette question, il faut appréhender comment les violences commises par les professionnels de la guerre de l’espace euro-atlantique sont naturalisées, autrement dit, comment l’opposition socialement construite entre des violences légitimes et d’autres illégitimes est constitutive de « cadres de guerre » qui justifient l’action des militaires en l’institutionnalisant. Mathias Delori montre que l'établissement de tels cadres passe par la constitution des populations entières en purs objets de discours : les « dégâts collatéraux » n’ont en effet pas droit à la parole. Livrant une enquête magistrale sur les opérations de racialisation et de déshumanisation qui sous-tendent les violences commises par les sociétés libérales au nom de la défense de la « vie bonne », il met au jour la manière dont ces dernières, derrière un cosmopolitisme de façade, hiérarchisent incessamment la valeur des vies humaines.
Pour répondre à cette question, il faut appréhender comment les violences commises par les professionnels de la guerre de l’espace euro-atlantique sont naturalisées, autrement dit, comment l’opposition socialement construite entre des violences légitimes et d’autres illégitimes est constitutive de « cadres de guerre » qui justifient l’action des militaires en l’institutionnalisant. Mathias Delori montre que l'établissement de tels cadres passe par la constitution des populations entières en purs objets de discours : les « dégâts collatéraux » n’ont en effet pas droit à la parole. Livrant une enquête magistrale sur les opérations de racialisation et de déshumanisation qui sous-tendent les violences commises par les sociétés libérales au nom de la défense de la « vie bonne », il met au jour la manière dont ces dernières, derrière un cosmopolitisme de façade, hiérarchisent incessamment la valeur des vies humaines.
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