Le patron, le footballeur et le smicard
EAN13
9782918135241
ISBN
978-2-918135-24-1
Éditeur
Éditions Dialogues
Date de publication
Collection
Nouvelles ouvertures
Nombre de pages
305
Dimensions
21 x 13,5 x 2,3 cm
Poids
380 g
Langue
français
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Le patron, le footballeur et le smicard

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Ce livre réagit à un propos tenu par Nicolas Sarkozy lors d’une intervention télévisuelle. Un syndicaliste l’interroge : « Et ça vous dérange pas d’avoir un décalage entre des salaires mirobolants tels que cela et des millions de Français qui souffrent ? » Le chef de l’État réplique : « Ce qui me choque, c’est le salaire mirobolant de certains footballeurs et de certains sportifs. » Le syndicaliste, sans se démonter, s’indigne alors et assène sa vérité : « Elle est facile celle-là ! ».
Quelle est la juste valeur du travail ? Autrement dit, qu’est-ce qu’une juste rémunération ? Comment se forment les revenus du travail ? Les patrons des grands groupes sont-ils justement rémunérés ? Les footballeurs méritent-ils leurs salaires ? Pourquoi sont-ils mieux payés qu’une infirmière, un instituteur ou un paysan ? Le salaire d’un seul homme peut-il valoir celui de mille smicards ?


Ce livre, vif et original, tente de répondre avec rigueur à ces questions essentielles en explorant la pyramide des rémunérations françaises.
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Commentaires des lecteurs

1 juin 2011

Rémunération, appointements, émoluments, gage, honoraires, indemnités, mensualités, solde, traitement, vacation, paye, cachet, rétribution... Les termes relatifs au salariat, notion qui s'est développée à la fin du XVIIIe siècle, ne manquent pas. Mais qu'est-ce qu'une juste rémunération ? Qui, du patron ...

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Quelques liens

La presse et les blogueurs évoquent le livre de Philippe Villemus :


francefootball.fr
http://www.francefootball.fr/#!/news/2011/04/29/131335_villemus-le-footballeur-est-une-marchandise.html

France Bleu Herault
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=1a432e859f00b59f9553f555b5c06fa0&d774f5981a08f0bf31eb89ba29c8b4b8_info_mode=stories
lanouvellerepublique.fr
[[http://www.lanouvellerepublique.fr/SPORT/Football/Autres/Philippe-Villemus
autour-des-auteurs,LINK:http://www.lanouvellerepublique.fr/SPORT/Football/Autres/Philippe-Villemus
autour-des-auteurs]]
http://www.autour-des-auteurs.net/fiches/villemus.html
actuchomage
http://www.actuchomage.org/forum/index.php?f=6&t=41192&rb_v=viewtopic
actufoot
http://www.actufoot.fr/football/divers-football/info-villemus-les-footballeurs-sont-devenus-les-bouc-emissaires.html
footiz

footiz
http://www.footiz.com/108772-villemus-les-footballeurs-sont-devenus-les-bouc-emissaires.html

RFI
http://radioabidjan.net/asp/monde/afrique/index.8.html
http://africamedia21.com/index.php/permalink/13331.html
http://infoguinee.net/info24/index.php/permalink/8182.html?print

Blog
http://defalco2008.over-blog.fr/article-le-coeur-du-debat-72948043.html
http://unpaysanauperreux.unblog.fr/2011/04/23/philippe-villemus-le-patron-le-footballeuret-le-smicard/
http://jusqualadernieregoutte.blogspot.com/2011/04/le-patron-le-footballeur-et-le-smicard.html
http://castelnaulelez.blogs.midilibre.com/archive/2011/04/26/debat-public-avec-philippe-villemus-sur-la-valeur-du-travail.html


Articles d'Objectif Languedoc-Roussillon concernant le livre de Philippe Villemus

Articles d'Objectif Languedoc-Roussillon concernant le livre de Philippe Villemus

Son livre sort aujourd’hui, mais il a déjà fait beaucoup parlé de lui. Dans « Le patron, le footballeur et le smicard », Philippe Villemus, professeur d’économie à Montpellier, s’attaque aux rémunérations des patrons.

Objectif Languedoc-Roussillon : Le bandeau de votre livre parle de « rémunérations indécentes », n’est-ce pas exagéré ?

Philippe Villemus : Notre système marche sur la tête ! Durant les Trente glorieuses, on a vu les rémunérations augmenter dans toutes les catégories de la population. Aujourd’hui, ce qui est scandaleux, c’est qu’une petite partie de la pyramide, les mannequins, les footballeurs, les patrons touchent des rémunérations incroyablement élevées alors que 30 % de la population vit avec le Smic ou moins. On note une explosion des travailleurs pauvres qui m’amène à dire qu’on a tué la valeur du travail.

Objectif Languedoc-Roussillon : Quelles mesures préconisez-vous ?

Philippe Villemus : Il faudrait revenir à des rémunérations optimales, qui permettent de vivre. Dans certains cas, il faudrait augmenter le Smic, aux alentours de 1 400 à 1 500€. Il faudrait aussi passer les temps partiels imposés en temps complets, c’est essentiel. Faire sortir ces gens de la pauvreté, c’est moins de RSA, d’allocations, et donc moins d’impôts plus tard. La pression fiscale des riches serait moins forte…

Objectif Languedoc-Roussillon : Les grands patrons sont-ils trop payés ?

Philippe Villemus : Oui et je le prouve dans mon enquête très circonstanciée. Leur revenu est totalement irrationnel d’autant qu’ils ont le droit à des parachutes dorés, des retraites chapeaux, des dividendes et autres stocks options injustifiées et injustifiables. Et surtout, ils sont souvent héliportés à leur poste ; ils n’ont pas construit leur empire.

Propos recueillis par Gwenaëlle Guerlavais


Article du Nouvel Observateur au sujet du livre de Philippe Villemus

Le Nouvel Observateur – 14 avril 2011 – Propos recueillis par Dominique Nora

Le Nouvel Observateur. - Les grands patrons français sont ils trop payés ?

Philippe Villemus. Après une enquête fouillée, je peux affirmer que les patrons français sont sans conteste beaucoup trop payés. Ce sont les mieux payés au monde après les patrons américains. Leurs rémunérations ont explosé depuis la loi NRE de 2002. La transparence n'a pas été dissuasive et ni les comités éthiques ni les comités de déontologie ne fonctionnent. II s'agit d'un scandale car non seulement ces rémunérations sont injustifiées et injustifiables en valeur absolue mais elles doivent être examinées dans un triple contexte ou la rémunération moyenne des Français n'augmente que de 1 % par an depuis quinze ans, ou 30% de la population active gagne le smic ou moins et ou le nombre de travailleurs pauvres ne cesse d’augmenter. La progression constante de ce que j’appelle les TTHR (très très hautes rémunérations) risque de dissoudre le corps social français.

N. O. – La proposition du PS de limiter de 1 a 20 l'écart de salaire des patrons des entreprises publiques vous semble-t-elle à la hauteur des enjeux ?

P. Villemus. - Cela montre qu'il faut d'urgence ouvrir un débat sur la véritable valeur du travail pourquoi pas un Grenelle des salaires pour déterminer les rémunérations « optimales » ? Mais c’est très insuffisant. Car, d'une part, le salaire n'est qu’une petite couche de l'énorme « mille feuille » de la rémunération des grands patrons qui en comprend une bonne quinzaine, disparates, grasses et obscures. D'autre part, il faut aussi s'attaquer aux rémunérations dans le secteur privé. II faut notamment interdire les parachutes dorés qui sont une incitation à l'échec, mais aussi les retraites chapeau, exonérées de charges sociales et de cotisations. Leur existence est une insulte aux Français, auxquels on demande de se serrer la ceinture pour sauver le système des retraites par répartition. II faut aussi une fiscalité dissuasive, au niveau de l'Union européenne, avec une tranche d'impôts sur le revenu à 60% au-dessus de 1 million d’euros… jusqu'à 90% au-dessus de 5 ou 6 millions. Cela établirait, de fait un salaire maximum ou « smax ».

N. O. - Les avocats du système justifient ces rémunérations colossales par le fait que les patrons sont révocables « ad nutum ».

P. Villemus. - Aucun de leurs arguments ne résiste a l'examen. Les émoluments des
PDG ne doivent pas grand chose a l'utilité ou a la rareté mais tout à l'arbitraire et à la cooptation au sein de conseils d’administration et de comités de rémunération, peuplés d'hommes qui sortent tous des mêmes grandes écoles, ce qui est spécifique à la France. Ces grands patrons expliquent qu'ils «créent de la valeur», mais alors que leurs salaires étaient multipliés par deux entre 2000 et 2010, la capitalisation cumulée des groupes du CAC 40, elle, était divisée par deux. L’argument de la « responsabilité sociale » ne tient pas non plus car ils ont collectivement détruit des emplois en France depuis quinze ans. Quant au risque de se les faire piquer par des groupes étrangers, il est risible ! Contrairement au football il n'existe pas de marché mondial du grand patron : il y a zéro Français a la tête de groupes du Dow Jones, zéro au Nasdaq… et un demi au Nikkei si l'on compte Calios Ghosn chez Nissan.


Article de L'Equipe au sujet du livre de Philippe Villemus

L’Équipe – Didier Braun – 3 mai 2011

Le public a toujours jugé indécents les salaires des footballeurs. Les joueurs du Barça et du Real qu'on retrouve ce soir gagnent des fortunes auxquelles le plus grand chirurgien ne pourra jamais prétendre Philippe Villemus, professeur à Sup de co Montpellier, explique le phénomène dans un récent ouvrage au titre éloquent, le Patron, le Footballeur et le Smicard (éditions-dialogues.fr) . « Ce qui détermine la valeur du travail, ce n'est pas l'utilité sociale, mais un peu l'utilité financière, beaucoup l'échange et, à la folie, la rareté, c'est-à-dire l'écart entre la demande (. .) et l'offre » Un but de Messi est moins utile à la société que la leçon d'un instituteur à sa classe Mais il n'y a qu'un Messi, et son génie n'a pas de prix - enfin si, justement, il en a un. Un jour, à son avant-centre qui demandait une augmentation, un président par ailleurs PDG dit « Dans ma boîte, même mon meilleur ingénieur ne gagne pas ça » L'attaquant lui rétorqua « Mettez donc votre ingénieur au poste d'avant-centre... »


Article de La Croix au sujet du livre de Philippe Villemus

La Croix – Aglaé de Chalus – 27 avril 2011

« Quelle est la juste valeur du travail ?» interroge Philippe Villemus en sous-titre de son livre. La question est pertinente : un patron du CAC 40 qui gagne 400 fois plus que le smic est-il vraiment 400 fois plus utile pour l'entreprise que le smicard qui travaille avec lui ? Qu'est ce qui justifie les 30 millions d'euros qu'a gagnés le joueur britannique David Beckham en 2009 ? Au début de son enquête, Philippe Villemus, qui a écume les grands groupes internationaux avant de devenir professeur en sciences de gestion, prévient : « L'énumération de tous les avantages accordés aux grands patrons n'est pas un film d'horreur, mais peut naturellement susciter des haut-le-coeur. »
Intéressement, avantages en nature, stock-options, ou encore retraite chapeaux :
quand le salaire médian en France est de 24 000 € par an, la rémunération moyenne des patrons des 40 entreprises les mieux cotées de France qui atteint 4,7 millions d'euros, a de quoi provoquer Ie dégoût en effet. Même constat pour les stars du football, qui avec leurs salaires, primes et contrats d'image, cumulent entre 7 et 30 millions d'euros par an pour les 20 joueurs les mieux payés d'Europe. Très accessible et documentée, l'enquête de Philippe Villemus aborde la question de la juste rémunération du travail et a le mérite de relancer ce débat, trop souvent éludé. Ce qu'il remet en cause, ce sont les« trop hautes TTHR », les très très hautes rémunérations, catégorie nommée ainsi par l'Insee qui désigne ces 0,01 % de privilégiés qui gagnent plus d'un million d'euros par an. En creux, il déplore surtout que ceux qui « sont utiles ou rares touchent de faibles revenus du travail », en particulier les « artisans, les enseignants, les paysans, (..) et tous les travailleurs pauvres de notre société dite riche ».

Rencontre avec Philippe Villemus, qui a publié "Le patron, le footballeur et le smicard, chez editions-dialogues.fr".

© editions-dialogues.fr

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