Maï, Une femme effacée
EAN13
9782884748995
ISBN
978-2-88474-899-5
Éditeur
Infolio
Date de publication
Collection
LITTERATURE
Nombre de pages
248
Dimensions
21 x 12,9 x 1,9 cm
Poids
313 g
Langue
français
Langue d'origine
hindi
Code dewey
850
Fiches UNIMARC
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Maï, Une femme effacée

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Infolio

Litterature

Indisponible
ANNONCE VOLUMEN :
TITRE : Maï
AUTEUR : Geetanjali Shree
MISE EN VENTE : 6 novembre 2008
CARACTERISTIQUES DE L'OUVRAGE : Littérature hindi Traduit de l'hindi par Annie Montaut ISBN : 978-2-88474-899-5 12.8 x 21 cm env. 200 pages env. 19 ?
THEME DILICOM : 2300
AUTEUR : L'auteur est née le 12 juin 1957, à Mainapuri. Après des études à Barely (Sayajirav University) et à Delhi (Jawaharlal Nehru University), couronnées par une thèse de doctorat en histoire, Geetanjali Shree enseigne le hindi avant d'obtenir une bourse de recherche post-doctorale. Elle se consacre ensuite à l'écriture : un livre consacré à Premchand (premier grand écrivain en hindi moderne), diverses critiques littéraires en hindi et en anglais, et surtout des textes de fiction. Son premier recueil de nouvelles, intitulé Anugunj (" Écho "), et ses romans sont immédiatement remarqués, notamment par Nirmal Verma, qui domine alors la scène littéraire. Maï est suivi de Tirohit, Hamara Shahar us baras (sur les émeutes du Gujarat en 2002), et en 2004 d'un roman qui s'ouvre sur l'explosion d'une bombe dans une cafétéria d'étudiants en Israël.
TRADUCTRICE Annie Montaut est professeur de hindi et de linguistique générale à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales. Traductrice de nouvelles et de romans hindi dont, entre autres, Le toit de tôle rouge et Un Bonheur en lambeaux de Nirmal Verma (Actes Sud) ou Kali-Katha, vaya bypass d'Alka Saraogi, (Gallimard), elle est aussi l'auteur de nombreux articles sur la linguistique (indienne, hindi) et la littérature (hindi, anglo-indienne, française) publiés dans des revues scientifiques.
PRESENTATION : Ce roman parle de l'enfance, centrée sur le personnage de la mère dans sa relation avec les deux enfants, Sunaina, la narratrice, et son frère Subodh. Il parle de la jeunesse et du départ, comme si la " vraie " vie consistait à sortir du milieu limité de la grande maison familiale ; départ du frère cadet d'abord, puis de la narratrice. Il parle de la vieillesse enfin. L'apprentissage du monde extérieur et de la modernité est aussi une lente découverte du monde confiné où vit Mai, la mère. D'abord considéré comme un univers entièrement négatif où la femme cloîtrée derrière son " pardah " (voile) est pour les deux enfants une victime à sauver et à délivrer de sa prison, cet univers acquiert peu à peu, avec le refus de changer silencieux mais opiniâtre de leur mère, une profondeur et une force extraordinaires. Le silence aussi apparaît progressivement comme tout autre chose que l'acquiescement de la victime consentante à une société qui ignore ses désirs et sa conscience. Composé de trente-cinq courts chapitres, ce roman est écrit dans un style très original, bref, marqué par les tournures et les idiomatismes de la langue orale ; délibérément littéraire par moments, il utilise aussi un vocabulaire riche, empreint de la culture traditionnelle, mais aussi de la réflexion contemporaine sur l'histoire, le temps, la postmodernité.
ARGUMENT : Si on peut considérer ce livre comme un merveilleux recueil de données, pour le sociologue, sur la condition féminine en milieu aisé et provincial, ou sur le quotidien de la vie rurale des familles riches au moment où pénètre la modernité dans les campagnes, on peut aussi le lire comme une méditation sur le temps, la parole, l'expression de la conscience, les niveaux de la connaissance, en particulier le mode de connaissance et de rapport au monde prévalant avant l'irruption - lors de la colonisation - de la rationalité et de l'individualisme dits " modernes ". Le dialogue mère enfants est un dialogue bien au-delà des mots, entre attitudes psychiques et schèmes cognitifs, entre avant et après la " modernisation " de l'Inde, un dialogue entre cultures.
PUBLIC VISE : Tout public.
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