Guide du musée fin de siècle museum (version française)
EAN13
9782754107464
ISBN
978-2-7541-0746-4
Éditeur
Hazan
Date de publication
Collection
Catalogues d'exposition
Nombre de pages
160
Dimensions
31 x 24 x 1,3 cm
Poids
974 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Guide du musée fin de siècle museum (version française)

De

Hazan

Catalogues d'exposition

Indisponible
- Ce nouveau musée multidisciplinaire sera consacré aux différents domaines artistiques de la fin du XIXe siècle, allant de 1865 à 1914. Cette riche période artistique sera illustrée grâce aux oeuvres de peintres et sculpteurs de renom tels que Constantin Meunier, James Ensor, Henri Evenepoel, Fernand Khnopff, Léon Spilliaert ou encore Georges Minne. D'autres domaines créatifs, comme la littérature, la musique, photographie et la poésie, seront également représentés.

Un dispositif de projection en 3D sera spécialement dédié à l'architecture Art Nouveau. Cette nouvelle aventure muséale réunit en partenariat les Musées royaux des Beaux-arts de Belgique, la Bibliothèque royale de Belgique, le Théâtre royal de la Monnaie et la Région de Bruxelles-Capitale.
Quatre ans après l’inauguration du Musée Magritte, première étape du redéploiement des collections fédérales, les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique sont très heureux d’ouvrir les portes du Musée Fin-de-Siècle le 7 décembre 2013, permettant de faire du XIXe siècle un moment majeur de l’histoire de la culture européenne, mais aussi un fondement tourné vers l’avenir de Bruxelles comme carrefour et comme capitale de l’Europe à construire. Ce dynamisme artistique est présenté à travers une scénographie engageante et moderne. Le public est plongé dans une atmosphère 1900 grâce à l’exposition d’un ensemble artistique varié, entre philosophie et poésie, entre architecture et peinture, entre photographie et littérature… Il propose un parcours de la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle en le replaçant dans son contexte historique et culturel. Le public pourra revivre cette période à travers l’arrivée de nouveaux mouvements artistiques : Réalisme, Société libre des Beaux-Arts Le réalisme est le courant dominant dans l’art et la littérature durant la seconde moitié du XIXe siècle ; sa naissance coïncide avec de profonds changements politiques et sociaux. À l’instar du peintre français Gustave Courbet, mais aussi des Belges Charles De Groux ou Alfred Stevens, de nombreux artistes se réunissent au sein de la Société Libre des Beaux-Arts, créée à Bruxelles en 1868. Le réalisme social S’inscrivant dans le prolongement du réalisme et dans la lignée de la philosophie et de la littérature du naturalisme, les artistes belges témoignent d’une plus grande sensibilité à la réalité socio-historique que ce n’était le cas précédemment. Chacun essaie, avec son propre style, de dépasser l’anecdote pour situer l’homme dans sa condition, aussi héroïque et épique que misérable et résignée. Paysage de plein air et naissance de l’impressionnisme belge À Tervueren et ailleurs, Hippolyte Boulenger peint directement d’après la nature et devient la figure centrale d’une petite colonie d’artistes. Il influence une génération entière de peintres qui contribuent à la naissance d’un impressionnisme belge. Ensor Dans la Belgique des années 1880-1890, le novateur James Ensor se heurte à la relative incompréhension de ses contemporains. L’artiste s’intéresse d’abord au réalisme, mais il se met très rapidement à évoquer mystère et intériorité dans de sombres intérieurs bourgeois, et fait des essais de texture et de couleur en peinture. À partir de 1883, sa créativité débordante connaît un nouveau tournant qui fait jaillir et s’entremêler réalité, fantastique ou ironie. Les XX & La Libre Esthétique Entre 1883 et 1893, le cercle artistique Les XX , sous la houlette de son secrétaire Octave Maus, se pose en foyer influent de l’avant-garde en Belgique. Les salons annuels, qui se tiennent d’abord dans les locaux du Palais des Beaux-Arts, puis, à partir de 1887, au Musée des Beaux-Arts (tous deux réunis en MRBAB aujourd’hui), connaissent un succès croissant. Après la dissolution des XX en 1893, les activités se poursuivent en partie au sein de La Libre Esthétique. Néo-impressionnisme L’introduction du pointillisme est la réponse personnelle de l’artiste français Georges Seurat à la problématique de la lumière, de la forme et de la couleur qui avait jusqu’à présent occupé les impressionnistes. Très rapidement, cette innovation picturale rencontre un écho international, en particulier avec la présence de Seurat et de Signac aux salons des XX et de La Libre Esthétique. Post-impressionnisme. Les Nabis Si les impressionnistes reproduisent la lumière fugace de l’extérieur, minant ainsi la solidité de l’image, les Nabis (« prophètes » en hébreu) post-impressionnistes vont à la recherche de formes synthétiques lisibles. Khnopff L’artiste polyvalent Fernand Khnopff est un des représentants majeurs du symbolisme en Belgique. Passionné de littérature, anglophile, cofondateur des XX et plus tard de La Libre Esthétique, créateur de décors et costumes pour l’opéra, il est toujours en quête de son « idéal de beauté ». Il s’impose comme LE peintre de la femme, tour à tour ange, vampire ou diable. L’opéra Durant la Fin-de-siècle, le Théâtre de la Monnaie de Bruxelles devient un centre international de culture symboliste, en raison du rôle central qu’il joue en Belgique et en France dans la réception des opéras du compositeur allemand Richard Wagner. Le phénomène du wagnérisme et de l’esthétique de la Gesamtkunstwerk (œuvre d’art totale) devient un incontournable à Bruxelles et pose les fondements de l’opéra symboliste. Symbolisme Le symbolisme est un courant dans la littérature et les arts plastiques qui a été défini à Paris en 1886. Il considère l’impressionnisme comme un matérialisme dominé par les impressions physiques, et encourage ainsi l’idéalisme et une plus grande sensibilité poétique. L’art redevient une exploration des mystères de l’âme et du monde des symboles, à travers le rêve, l’érotisme, la peur et même les doctrines ésotériques. La collection Gillion Crowet La prestigieuse collection Gillion Crowet fut constituée dès les années soixante par Roland et Anne-Marie Gillion Crowet. Témoin de la rencontre des Beaux-Arts et des arts décoratifs au tournant du XXe siècle, elle rassemble plus de deux cent trente œuvres. À la richesse du contenu s’ajoute la diversité des artistes, parmi lesquels Majorelle, Gallé, Mucha, Wolfers, Cros ou Horta. Photographie & Cinéma Si la photographie se démocratise très tôt et se popularise dès les années 1880, elle fascine également artistes ou photographes-artistes – non sans contestation toutefois. En 1895, on assiste aux premières projections cinématographiques. Ce médium connaît une évolution encore plus rapide que la photographie, et les premiers longs-métrages sont produits avant 1914. Spilliaert & Minne Plongé dans un contexte symboliste, Léon Spilliaert parvient à susciter, avec son œuvre d’inspiration japonaise aux lignes et couleurs abstraites, un univers de mystère et d’aliénation. En raison du caractère fascinant de son œuvre, il est perçu comme le précurseur du surréalisme. Le sculpteur George Minne s’inspire au contraire d’un primitivisme excessif. Surnommé par Maeterlinck « le grand poète de la grande souffrance », il fut plus tard reconnu à Laethem-Saint-Martin comme le père de l’expressionnisme. La publication, richement illustrée, présente de manière claire et synthétique ces divers mouvements artistiques.
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