o n l a l u

http://www.onlalu.com/

o n l a l u est un site de critiques et d'informations littéraires animé par une rédaction et ouvert aux internautes.

Conseillé par
26 mars 2013

Petites histoires pour les tout-petits

C’est un livre d’histoires pour les tous petits. Les textes sont courts, joliment illustrés et font participer l’enfant, ce qui a le grand avantage de garder toute son attention.

Parmi les cinq histoires proposées il y a celle des 3 petits cochons qui reçoivent à plusieurs reprises la visite du loup qui cherche à les faire sortir de leur maison pour les manger. L’enfant mimera le loup qui frappe à la porte accompagné du mythique Toc toc toc, l’ouvrira grâce à un volet et découvrira avec amusement le nouveau déguisement choisi par le loup, vendeur de glace, joueur de football… ainsi que ce qu’il cache derrière son dos, un filet à papillons, une hache ou encore un marteau.

À partir de 2 ans.

Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u

Recettes & autres petits secrets

Hachette Pratique

Conseillé par
26 mars 2013

300 pages à dévorer !

Je préfère de plus en plus les livres de cuisine qui racontent une histoire aux livres de chefs. Un de mes derniers coups de cœur a été cet album plein de fraîcheur d’une sublime Irlandaise installée en Australie depuis quelques années. Elle s’est lancée dans la photographie culinaire, avant de plonger  à son tour dans la réalisation de recettes. Son livre est un peu comme un scrapbook, une sorte de journal intime, et ses 300 pages se dévorent. L’esprit un peu vintage est accentué par le graphisme et les polices de caractères type " vieille machine à écrire ", mais ses photos très travaillées sont vraiment belles. L’organisation par thèmes ‒ petits déjeuners, salades, déjeuners, bouchées et boissons, légumes, dîners, desserts ‒ est maligne. Tout paraît simple, accessible  et donne envie de grandes tablées. C’est un livre généreux!

Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u

roman

Albin Michel

16,00
Conseillé par
26 mars 2013

Parité chez les pervers !

On parle souvent des pervers narcissiques, ces hommes charismatiques et manipulateurs qui dénigrent et rabaissent leur proie  (la plupart du temps leur femme ou leur compagne au point qu’elle n’a plus la moindre estime de soi), qui l’isolent et la harcèlent pour mieux la terrasser. De plus en plus fréquent, le phénomène sur lequel on a largement débattu et publié est désormais identifié. En revanche, ce dont on parle moins, c’est de sa version féminine : la perverse narcissique. Car, si cette névrose est moins répandue chez les femmes que chez les hommes, elle n’y est pas absente pour autant. Loin s’en faut ! Dans son nouveau roman, Cecilia Dutter décrit et décrypte cette violence affective qui sait si bien se cacher derrière le masque de l’amour. Avec brio, cruauté, et manifestement une certaine jubilation. L’homme n’est pas ici le séducteur, mais la victime. Victime consentante, certes, puisque c’est avec délices qu’il se laisse sombrer dans l’adultère, y trouvant, outre le piquant de l’interdit et de la nouveauté, un incomparable sentiment de liberté. Fraîchement expatrié, en poste depuis peu dans un grand groupe américain, sa femme et ses enfants doivent le rejoindre lorsque Julien se laisse emprisonner dans les filets de l’énigmatique Maud. Et les portes du Paradis se referment sur l’Enfer.

Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u

Conseillé par
26 mars 2013

Darling Toutou enfin immortel !

Pauline Dreyfus ne s’est pas trompée en choisissant Paul Morand comme personnage principal de son dernier roman. Diplomate, écrivain, voyageur épris de nouveaux horizons et de belles cylindrées, grand amateur de femmes, la trajectoire de cet auteur-phare des années 30 renfermait un énorme potentiel romanesque, dont Pauline Dreyfus s’est saisi avec brio sans pour autant céder aux sirènes du biographique. L’auteur se focalise en effet sur la dernière bataille livrée par Morand qui, à quatre-vingts ans, vieillard arthritique mais toujours fringant, présente sa cinquième candidature à l’Académie française, épaulé par son épouse, la princesse Soutzo. Cette fois-ci devrait être la bonne : c’est ce qui se murmure sous les dorures de leur salon avenue Charles Floquet, où l’on croise des amis de longue date (Alexandre Vialatte, Pascal Jardin), des jeunes premiers (Patrick Modiano, Jean d’Ormesson, François-Marie Banier) et quelques fantômes (Proust, Giraudoux, Cocteau). La vieille rancune qui opposait Morand à de Gaulle, ce dernier ne lui ayant jamais pardonné sa collaboration au régime de Vichy, semble émoussée, et la disgrâce de l’écrivain, son exil en Suisse après l’Occupation, appartiennent au passé : Morand entre dans le cercle des Immortels le 24 septembre 1968.

Les partisans défilent avenue Charles Floquet, les anciennes maîtresses aussi, dont les coups d’œil encore alertes éveillent des souvenirs enfouis, souvenirs de virées à cent à l’heure au bord de la Méditerranée où Hélène, alors mariée au Prince Soutzo-Doudesco, installée au Ritz, venait le rejoindre en catimini. Souvenirs de salons littéraires où le jeune Paul faisait fureur parmi les belles aristocrates. Souvenirs d’un temps où Paris était une fête... Cette France-là n’est plus. Paul et Hélène ont entamé leur ultime voyage et assistent médusés au réveil de Mai 68. « Ils ont été modernes, et puis ils ont cessé de l’être », dichotomie merveilleusement exploitée par Pauline Dreyfus qui livre un récit empreint de mélancolie et d’une tendresse immense envers son sujet. Les portraits sont vifs et enlevés, les dialogues s’inspirent de l’humour morandien, les situations souvent cocasses font revivre tout un pan du XXème siècle et les personnalités qui l’ont animé. On saura également gré à l’auteur d’avoir accordé à Hélène la place qui lui revenait, à celle qui, en refusant de museler son « Darling Toutou », libre de courir les routes et les jupons, a ainsi contribué à son inspiration et à sa gloire littéraire.

Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u

Conseillé par
25 mars 2013

L'amour dure plus de trois ans

Une rencontre, une conversation banales dans un aéroport, et le passé du narrateur déferle en une longue lettre adressée à Mellie, Melisande, l'amour de toute une vie. " Te souviens-tu ? Si ensemble, nous rassemblions tous nos souvenirs, formeraient-ils ne serait-ce qu'une part infime de ce que nous avons oublié ? Et en ajoutant tout ce dont nous n'avons qu'un vague souvenir, arriverions-nous même à la plus petite part de cette part infime ? " Pour ne pas oublier, les mots traquent les plus petits détails d'une existence bouleversée par un premier jour en classe de terminale. Écrire ressuscite la fulgurance du sentiment amoureux, la douleur de se voir préférer l'ami, Ricky, les années de jeunesse et d'amitié dans l'Amérique des années 70, le quotidien d'une passion enfin partagée, la vie conjugale. Peu importent les désillusions, les trahisons, écrire les efface. Les petits riens retrouvés se transforment en instants d'éternité et ce qu'on a oublié demeure. Cette longue et singulière déclaration d'amour, à la fois joyeuse et dramatique, sans complaisance, ni sentimentalisme nous fait croire que l'amour est infini, le bonheur savoureux, le pardon et la littérature salvateurs, quel que soit le lieu où nos rêves et chimères ont échoué. On a d'autant plus envie d'y croire que son auteur, Hillel Haskin, est un érudit de soixante-quinze ans, traducteur de grands écrivains israéliens. " Mélisande ! Que sont les rêves " est son premier roman.

Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u