Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Tchernobyl, chronique du monde après l'apocalypse

J'ai Lu

Conseillé par
7 décembre 2015

Prix Nobel, Tchernobyl

Je connaissais l’âme russe grâce aux romans de Tolsoï et Dostoïevski, je découvre l’homo sovieticus. Un homme ou une femme soumise au Partie, attendant les ordres, faisant confiance à l’appareil d’Etat. Après la catastrophe, aucune instance n’a revu le Plan Quinquennal, donc les agriculteurs continuent de labourer et d’ensemencer pour maintenir la productivité.

Une supplication qui s’articule entre monologues et chants du choeur pour nous faire découvrir l’envers du discours officiel.

L’image que je retiendrai :

Contre le nucléaire, rien ne vaut une bonne pelle pour retourner la terre et de la vodka contre les rayons.

Quelques citations :

« Je t’aime mais je ne te donnerai pas mon fils. Je ne le donnerai à personne. Ni à Tchernobyl, ni à la Tchétchénie… A personne ! » Elle est déjà habitée par cette peur. » (p.143)

« Parce qu’ils croyaient. C’était la foi de vivre dans une société belle et juste. La foi que l’homme, chez nous, était la valeur suprême.Pour beaucoup de gens, l’effondrement de cette foi s’est soldé par des infarctus et des suicides. » (p.165)

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/11/30/la-supplication-svetlana-alexievitch

Carbonel, Armelle

Fleur Sauvage

Conseillé par
7 décembre 2015

thriller

Il y avait longtemps qu’un roman ne m’avait pas autant fait flipper !

Tout concours à créer une atmosphère de peur qui monte en puissance au fur et à mesure de la lecture.

Qui plus est, le lecteur passe son temps à chercher le coupable des meurtres perpétrés au sein du sanatorium pendant le jeu, et l’on en devient presque paranoïaque.

Et puis, qui est l’Hombre qui se cache derrière les manettes du jeu ? J’étais tombé pas loin pourtant…

Au-delà du jeu de télé-réalité, un roman qui nous parle de nos angoisses les plus profondes.

L’image que je retiendrai :

Celle du personnage principal rêvant de manger les fesses charnues de la seule candidate féminine encore en lisse.

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/11/28/criminel-loft-armelle-carbonel

7,90
Conseillé par
3 décembre 2015

amour, Québec

Une écriture en plein songe, un rythme particulier pour une histoire d’amour qui transcende les générations.

Une héroïne délaissée par sa mère, élevée par ses trois tantes qui ne cessent jamais de la voir comme une « petite ». Une femme maltraitée par son mari et qui cherche à le tuer par tous les moyens.

Un médecin amoureux au-delà du raisonnable dans une société corseté.

Si l’histoire d’amour ne m’a pas passionnée, j’ai aimé le rythme si particulier des phrases d’une héroïne qui se raconte entre veille et sommeil.

L’image que je retiendrai :

Celle du magnifique traineau du médecin qui part en plein hiver à Kamouraska.

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/11/26/kamouraska-anne-hebert

Conseillé par
3 décembre 2015

addiction

Certains portraits sont forts drôles, notamment celui du prêtre qui ressemble au pape François.

Certains passages prêtent à sourire.

Mais la dernière partie pendant les entraînement au poker m’a moins passionnée. Et j’aurais aimé en savoir plus sur Clarisse, la psy à l’origine de ce grand bazar.

Au final, des personnages attachants dans une histoire sympathique.

L’image que je retiendrai :

Celle du prêtre JC jouant au tournoi international de Las Vegas déguisé en pape François.

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/11/24/les-ennemis-de-la-vie-ordinaire-helena-marienske

14,00
Conseillé par
3 décembre 2015

fable, amour

Après « La petite lumière » du même auteur que j’avais beaucoup aimé, je ne pouvais passer à côté du nouveau roman d’Antonio Moresco.

Je parle de roman car l’auteur lui-même a nommé son texte ainsi. Pourtant, comme son titre l’indique, il s’agit d’une fable qui commence par « Il était une fois ».

Quelques répétitions alourdissent parfois le texte, mais j’ai aimé cette fable d’amour entre le vieux fou et la merveilleuse fille, répété tel un mantra.

La note en fin d’ouvrage de la main de l’auteur éclaire plus profondément ce texte émouvant qui fait partie d’un triptyque (la troisième partie n’étant pas encore traduite).

L’image que je retiendrai :

Celle de la neige qui recouvre le décor ainsi que le vieux fou et la merveilleuse fille d’un voile blanc de douceur.

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/11/22/fable-damour-antonio-moresco