Je vais aller droit au but : il s'agit d'un roman intéressant mais un peu bavard.
L'idée du meurtrier et diabolique et lucrative, à la limite du crime parfait.
Les personnages sont intéressants, mais tirent vers la caricature tout de même : la femme de Chris est la blonde bimbo qui ne pense qu'à elle, l'agent du FBI Alex enfreint toutes les lois, et les méchants sont vraiment diaboliques et sans scrupules.

Ce roman est un peu bavard, et j'aurais aimé que l'action se déroule plus rapidement à partir de la seconde partie du roman, quand tout bascule. Les explications scientifiques m'ont paru parfois absconses et pas forcément indispensables.
En revanche, l'auteur a réussi à me faire aimer sa ville du Sud profond, Natchez. Qui sait, je m'y rendrai peut-être un jour....
La poursuite en hélicoptère finale est grandiose, ça change des voitures.
L'image que je retiendrai :Celles des serpents que l'un des méchant affectionne particulièrement.

J'en ai eu, des problèmes avec Jane, à la lecture de ce roman.
Oh, pas tout de suite, car l'auteure plante bien le décor et ses personnages. Mais par la suite, ce petit microcosme universitaire ne varie pas beaucoup. Rien n'évolue et j'ai trouvé que le récit manquait d'air.
A partir de la page 150 (à peu près), je me suis ennuyée. Les déboires de Jane ne m'intéressaient plus. Tout juste si la recherche de l'auteur du manuscrit m'a tenue en haleine.

Et puis les descriptions des personnages, ça va une fois ; retrouver une autre description du même personnage à chaque fois qu'on le croise, je trouve cela redondant.
Alors certes, l'idée du roman est original, et la chute bien pensée. Mais ce roman racontant les "coucheries" des uns et des autres ne m'a pas passionné.
L'image que je retiendrai : Celle du manuscrit que Jane trouve chez elle et dont elle ne connait pas l'auteur.

Cela faisait quelques années que ce roman se trouvait dans ma PAL. Entre deux romans plus gros, je décidais de l'en sortir.
Ces personnages m'ont accompagnés le temps d'une après-midi, mais sans réellement me toucher. Sans doute parce que j'ai déjà lu d'autres romans sur le même sujet, ayant la même toile de fond.
Et les visées de l'auteur ne m'ont pas plus marquées.
L'image que je retiendrai : Celle des collections du père Pons, que continuera Joseph.

Cela faisait quelques années que ce roman se trouvait dans ma PAL. Entre deux romans plus gros, je décidais de l'en sortir.
Ces personnages m'ont accompagnés le temps d'une après-midi, mais sans réellement me toucher. Sans doute parce que j'ai déjà lu d'autres romans sur le même sujet, ayant la même toile de fond.
Et les visées de l'auteur ne m'ont pas plus marquées.
L'image que je retiendrai :
Celle des collections du père Pons, que continuera Joseph.

Que j'aime cet auteur qui a chaque roman sait nous trouver une intrigue différente et une fin toujours aussi inattendue.
J'ai crains, au départ, qu'il nous refasse le coup du négociateur, comme dans un de ses précédent roman "Ne les crois pas". Pas du tout, heureusement.
Cette fois-ci, l'auteur nous raconte en filigrane la vie d'une aveugle, basée (comme il l'explique lui-même à la fin de son roman) sur des témoignages de personnes elles-mêmes aveugles ou malvoyantes.
Et puis cette tension qui monte petit à petit en raison du compte à rebours. Compte à rebours reprit par la numérotation des chapitres, car rien n'est laissé au hasard dans ce roman. Et je me suis plu à tenter de deviner le coupable, que jamais je ne trouvai....

Il est également question des relations familiales, dans ce roman, et de la quête métaphysique du tueur qui tente de faire passer son message.
Un tueur, ceci dit, que j'ai eut du mal à trouver crédible, mais qu'importe, après tout, là n'était pas le propos de l'auteur. Un roman fort riche, je vous dis.
L'image que je retiendrai : Celle de la corde d'anniversaire du fils d'Alexander sur laquelle son père et sa mère suspendent ses petits cadeaux avant son anniversaire.