Les Sociétés et leur école, Emprise du diplôme et cohésion sociale
EAN13
9782021020090
ISBN
978-2-02-102009-0
Éditeur
Seuil
Date de publication
Collection
H.C. ESSAIS
Nombre de pages
224
Dimensions
20,5 x 14 x 1,8 cm
Poids
278 g
Langue
français
Langue d'origine
français
Code dewey
306.43
Fiches UNIMARC
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Les Sociétés et leur école

Emprise du diplôme et cohésion sociale

De , ,

Seuil

H.C. Essais

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Une vision commune voudrait que l'éducation scolaire contribue à créer des sociétés meilleures. Mais comment l'école aurait-elle la capacité quasi miraculeuse de transformer la société ? Plutôt que de croire ou non à ses vertus, les sociologues François Dubet, Marie Duru-Bellat et Antoine Vérétout ont cherché à comprendre, en comparant les sociétés et les systèmes éducatifs d'une trentaine de pays, par quels mécanismes et sous quelles conditions l'école affecte positivement la société. Ni le déterminisme fataliste de la simple reproduction sociale, ni le volontarisme héroïque d'une école capable de changer le monde ne résistent aux faits.
Comment les sociétés utilisent-elles les qualifications scolaires ? Quelle est l' emprise du diplôme sur l'emploi et sur la position sociale ? C'est de ce choix politique que dépend le rôle de l'école dans la société. Quand un pays considère que le diplôme doit déterminer strictement la position sociale, la lutte pour son obtention pèse lourdement sur le système scolaire, au détriment de sa dimension éducative et culturelle. Trop d'école tue l'école. À l'opposé, quand un pays croit moins à l'école, il développe d'autres systèmes d'accès à l'emploi, le jeu scolaire y est plus détendu, mais la société crée d'autres inégalités. C'est dans le jeu de ces deux mécanismes que se tiennent les différences entre les sociétés et c'est en agissant sur cette charnière que les politiques peuvent corriger les inégalités.
François Dubet est professeur à l'université de Bordeaux 2 et à l'EHESS. Dernier ouvrage paru : Les Places et les Chances (Seuil/La République des idées, 2010).
Marie Duru-Bellat est professeur à Sciences Po et chercheur à l'Observatoire sociologique du changement. Dernier ouvrage paru : Le Mérite contre la justice (Presses de Sciences Po. 2009)
Antoine Vérétout est ingénieur d'études au LAPSAC-université de Bordeaux 2. Ses travaux portent sur les questions de travail et d'emploi.
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Pour une planète équitable - L'urgence d'une justice globale
Le , Librairie Grangier

Le contraste est spectaculaire entre l’indignation qui nous saisit devant certains faits divers et l’indifférence avec laquelle nous absorbons la statistique de ces cinq millions d’enfants morts de faim chaque année. Alors que les frontières nationales s’effacent, il devient de plus en plus incongru de les considérer comme des lignes de partage sur un plan éthique. Dès lors que les ressources de la planète sont limitées, on ne peut éluder la question de leur répartition. À l’heure de la globalisation et du changement climatique, la consommation des riches a un impact direct sur les conditions de vie des plus pauvres. La lutte contre les inégalités au niveau mondial est donc inséparable de la « justice environnementale ». Réciproquement, la question écologique se pose aujourd’hui en termes de justice globale. L’alternative est la suivante : se contenter du statu quo dans notre petit univers insoutenable, ou lutter résolument contre les inégalités globales pour préserver un monde vivable.

Marie Duru-Bellat, professeur de sociologie à Sciences Po-Paris et chercheur à l’Observatoire sociologique du changement, est spécialiste de l’éducation et de la stratification sociale. Elle a notamment publié L’Inflation scolaire. Les désillusions de la méritocratie (Seuil, 2006) et Le Mérite contre la justice (Presses de Sciences Po, 2009).

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