Si le fil rouge de "Toutes les vagues de l'océan" est une enquête, on dépasse vite le cadre policier classique pour aboutir à une fresque du XXe siècle.
Ainsi, le personnage central est anéanti par la mort de sa sœur et se retrouve confronté, malgré lui, à l'histoire de sa famille et au passé de son père. L'image qu'il en a se fissure avec ses découvertes : resurgit l'ex URSS, la seconde guerre mondiale et le fascisme.
Victor Del Arbol nous prouve une fois encore que polar ne rime pas qu'avec meurtre et enquête. A conseiller aux personnes qui aiment la littérature riche, dense et le mot juste.

Il n'est rien de plus difficile que de vivre après la disparition d'un être cher, surtout son enfant. C'est pourtant le combat quotidien de Julian. Les épreuves qu'il va endurer seront nombreuses : le deuil, l'étrange mal qui ronge sa femme, ses angoisses et la bureaucratie argentine qui classe trop rapidement l'affaire.
Le premier polar de cet auteur argentin est une vraie réussite : un scénario bien conçu avec un suspense qui ne faiblit pas, une écriture maîtrisée qui réconcilie policier et « littérature », un contexte politico-économique difficile, des personnages attachants et bien campés.