- EAN13
- 9782234067097
- Éditeur
- Stock
- Date de publication
- 03/2006
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Stock 19,50
À la question : « Où puiser l’espoir d’un monde plus humain ? », Haïm Cohen
répond : « En ne laissant pas pleurer nos bébés. » Sa pratique et son
observation des tout-petits l’ont conduit à élaborer une théorie fondée sur la
signification de ces pleurs. Lorsqu’ils ne correspondent pas à un besoin
physiologique (faim, froid ou chaud, inconfort), ils sont, aux yeux du
pédiatre, un appel fondamental lancé à l’adulte. Un appel existentiel qui
réclame la consolation et l’empathie. C’est pourquoi les pleurs des bébés sont
universels. Ils sollicitent de la mère, du parent, de l’adulte, un
apprentissage de l’altruisme. Cette utopie se fonde sur l’idée qu’en offrant
au bébé une nourriture affective constante, en répondant à ses pleurs de
solitude et d’angoisse, on favorisera la formation de sa conscience morale, et
l’on contribuera à améliorer son futur rapport à autrui. Devenu adulte, cet
enfant consolé, rassuré, sera capable à son tour de refuser la violence et de
préférer à la cruauté le geste qui va vers l’autre. Cette théorie s’appuie sur
de nouvelles découvertes en neurobiologie. Les gestes d’amour et de tendresse
prodigués au bébé s’inscrivent en lui à un moment où son cerveau est en plein
développement. Ils permettent à son sens éthique de s’éveiller, au faisceau
neurologique de la conscience de l’autre de se construire.
répond : « En ne laissant pas pleurer nos bébés. » Sa pratique et son
observation des tout-petits l’ont conduit à élaborer une théorie fondée sur la
signification de ces pleurs. Lorsqu’ils ne correspondent pas à un besoin
physiologique (faim, froid ou chaud, inconfort), ils sont, aux yeux du
pédiatre, un appel fondamental lancé à l’adulte. Un appel existentiel qui
réclame la consolation et l’empathie. C’est pourquoi les pleurs des bébés sont
universels. Ils sollicitent de la mère, du parent, de l’adulte, un
apprentissage de l’altruisme. Cette utopie se fonde sur l’idée qu’en offrant
au bébé une nourriture affective constante, en répondant à ses pleurs de
solitude et d’angoisse, on favorisera la formation de sa conscience morale, et
l’on contribuera à améliorer son futur rapport à autrui. Devenu adulte, cet
enfant consolé, rassuré, sera capable à son tour de refuser la violence et de
préférer à la cruauté le geste qui va vers l’autre. Cette théorie s’appuie sur
de nouvelles découvertes en neurobiologie. Les gestes d’amour et de tendresse
prodigués au bébé s’inscrivent en lui à un moment où son cerveau est en plein
développement. Ils permettent à son sens éthique de s’éveiller, au faisceau
neurologique de la conscience de l’autre de se construire.
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