- EAN13
- 9782262081645
- Éditeur
- Perrin
- Date de publication
- 26/09/2019
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Une juvénile fureur
Bonnier de la Chapelle, l'assassin de l'amiral Darlan
Bénédicte Vergez-Chaignon
Perrin
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782262081645
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
17.99
Autre version disponible
-
Papier - Perrin 24,00
Le garçon qui tua l'amiral Darlan
L'amiral Darlan, ancien chef du gouvernement de Vichy, haut-commissaire de la
France en Afrique, est assassiné à Alger, le 24 décembre 1942, par Fernand
Bonnier de la Chapelle, fusillé le surlendemain. Le nom du meurtrier se
retrouve au détour de tous les ouvrages traitant des événements de la Seconde
Guerre mondiale. Il est le prototype de l'illustre inconnu qui, agent supposé
inconscient d'un complot qui le dépasse, entre abruptement dans l'Histoire
pour en sortir aussitôt.
De fait, que sait-on de lui ? Il avait 20 ans. On dit qu'il aurait appartenu
aux Chantiers de la jeunesse ou aux Corps francs d'Afrique. On répète qu'il
était royaliste – sa particule semble corroborer ces opinions monarchistes.
Seulement, Fernand Bonnier de la Chapelle n'appartenait plus aux Chantiers de
la jeunesse et il n'a jamais fait partie des Corps francs d'Afrique. Sa
particule n'est qu'un leurre et " dans ses veines, écrira son père, ne coulait
que le sang rouge des vrais républicains ".
Issu d'une famille aventureuse, mais éduqué au sein d'une bourgeoisie fortunée
et progressiste, Fernand Bonnier de la Chapelle n'eut, à partir de la défaite
de 1940, qu'un rêve : partir en Angleterre pour se battre et faire quelque
chose de grand. Un rêve sans cesse empêché qui devait le conduire à rencontrer
tout autrement sa destinée, la veille de Noël 1942.
À l'aide d'archives totalement inédites, Bénédicte Vergez-Chaignon, tenant son
public en haleine de bout en bout, retrace pour la première fois le parcours
de celui dont le général de Gaulle écrivit qu'il avait agi soulevé par une "
juvénile fureur ".
L'amiral Darlan, ancien chef du gouvernement de Vichy, haut-commissaire de la
France en Afrique, est assassiné à Alger, le 24 décembre 1942, par Fernand
Bonnier de la Chapelle, fusillé le surlendemain. Le nom du meurtrier se
retrouve au détour de tous les ouvrages traitant des événements de la Seconde
Guerre mondiale. Il est le prototype de l'illustre inconnu qui, agent supposé
inconscient d'un complot qui le dépasse, entre abruptement dans l'Histoire
pour en sortir aussitôt.
De fait, que sait-on de lui ? Il avait 20 ans. On dit qu'il aurait appartenu
aux Chantiers de la jeunesse ou aux Corps francs d'Afrique. On répète qu'il
était royaliste – sa particule semble corroborer ces opinions monarchistes.
Seulement, Fernand Bonnier de la Chapelle n'appartenait plus aux Chantiers de
la jeunesse et il n'a jamais fait partie des Corps francs d'Afrique. Sa
particule n'est qu'un leurre et " dans ses veines, écrira son père, ne coulait
que le sang rouge des vrais républicains ".
Issu d'une famille aventureuse, mais éduqué au sein d'une bourgeoisie fortunée
et progressiste, Fernand Bonnier de la Chapelle n'eut, à partir de la défaite
de 1940, qu'un rêve : partir en Angleterre pour se battre et faire quelque
chose de grand. Un rêve sans cesse empêché qui devait le conduire à rencontrer
tout autrement sa destinée, la veille de Noël 1942.
À l'aide d'archives totalement inédites, Bénédicte Vergez-Chaignon, tenant son
public en haleine de bout en bout, retrace pour la première fois le parcours
de celui dont le général de Gaulle écrivit qu'il avait agi soulevé par une "
juvénile fureur ".
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