- EAN13
- 9782296371071
- Éditeur
- Odin
- Date de publication
- 08/05/2008
- Collection
- ODIN
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782296371071
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
14.99
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 19,50
" Marianne gît sur la terre dans une mare de sang séchée, les yeux figés,
écarquillés comme deux papillons crucifiés. Thomas s'agenouille près d'elle,
saisit l'une de ses mains glacées que la mort a rendues diaphanes, et dépose
en pensée un baiser sur ses lèvres de marbre, cristallisées en un ultime
appel. Marianne s'est éteinte dans ce moulin délabré en se fondant aux
premières lueurs de l'aube, et Thomas cherche, dans les rayons du soleil qui
percent le toit, une trace de ce halo qui éclairait son visage. " Marianne gît
sur la terre dans une mare de sang séchée, les yeux figés, écarquillés comme
deux papillons crucifiés. Thomas s'agenouille près d'elle, saisit l'une de ses
mains glacées que la mort a rendues diaphanes, et dépose en pensée un baiser
sur ses lèvres de marbre, cristallisées en un ultime appel. Marianne s'est
éteinte dans ce moulin délabré en se fondant aux premières lueurs de l'aube,
et Thomas cherche, dans les rayons du soleil qui percent le toit, une trace de
ce halo qui éclairait son visage. La lumière du jour l'éblouit dans un
frémissement douloureux, jailli d'un recoin secret de son cur : Marianne est
morte et il ne reste d'elle que cette écorce humaine écorchée. Pour aveugler
la souffrance, il sent qu'il lui faudra draper de nuit ses souvenirs d'elle,
déjà brûlants comme des étincelles ; draper l'oubli ces poussières éclatantes
d'étoiles éclatées. Thomas glisse lentem
écarquillés comme deux papillons crucifiés. Thomas s'agenouille près d'elle,
saisit l'une de ses mains glacées que la mort a rendues diaphanes, et dépose
en pensée un baiser sur ses lèvres de marbre, cristallisées en un ultime
appel. Marianne s'est éteinte dans ce moulin délabré en se fondant aux
premières lueurs de l'aube, et Thomas cherche, dans les rayons du soleil qui
percent le toit, une trace de ce halo qui éclairait son visage. " Marianne gît
sur la terre dans une mare de sang séchée, les yeux figés, écarquillés comme
deux papillons crucifiés. Thomas s'agenouille près d'elle, saisit l'une de ses
mains glacées que la mort a rendues diaphanes, et dépose en pensée un baiser
sur ses lèvres de marbre, cristallisées en un ultime appel. Marianne s'est
éteinte dans ce moulin délabré en se fondant aux premières lueurs de l'aube,
et Thomas cherche, dans les rayons du soleil qui percent le toit, une trace de
ce halo qui éclairait son visage. La lumière du jour l'éblouit dans un
frémissement douloureux, jailli d'un recoin secret de son cur : Marianne est
morte et il ne reste d'elle que cette écorce humaine écorchée. Pour aveugler
la souffrance, il sent qu'il lui faudra draper de nuit ses souvenirs d'elle,
déjà brûlants comme des étincelles ; draper l'oubli ces poussières éclatantes
d'étoiles éclatées. Thomas glisse lentem
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