- EAN13
- 9782307138686
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Edijac)
- Date de publication
- 1986
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Joël Robine est un authentique Parisien, né à Paris le 28 avril 1949, habitant
à Paris, respirant mal hors de Paris, de ses rues, de ses immeubles, de ses
passants. Pourtant, comme son ami Sorj, il a toujours le pied levé pour aller
voir — avec son appareil photographique — ce qui se passe de par le vaste
monde. Pigiste au service photo de l’Agence France-Presse durant plusieurs
années, il a dû partir en province pour se faire titulariser en 1980. Lui
aussi avait réussi à caler son pied, pour que la porte de la grande
information ne se referme pas sur ses ambitions et sur son talent. Comme Sorj,
il a parcouru le vaste monde : Mururoa, la Libye, le Maroc, les détournements
d’avions et le Tchad, où il est retourné à de nombreuses reprises, et où est
née l’idée — ô paradoxe — au cours d’une conversation avec Sorj, du livre que
voici. Les photographies qui forment Rue de la Pompe, lui ont demandé
plusieurs années d’embuscades et de tirs rapides, pour saisir les pieds de la
rue. Il a même eu des déboires, comme ce jour d’octobre 1982, où il fut
appréhendé pour avoir osé photographier des CRS en conversation avec des
contractuelles. Joël est facétieux. Ses photographies en témoignent. Sorj
Chalandon, 33 ans, fait partie de l’équipe du journal Libération depuis le
début de l’année 1974, avec au cœur une passion, l’Irlande, pays
malencontreusement coupé en deux par un trait de plume aussi assassin que
malhabile. Dessinateur à l’époque des trous dans la maquette du journal,
monteur en page, histoire de caler le pied dans la porte, et enfin
journaliste, le jour où les monteurs en page d’occasion furent débusqués, plus
souvent accoudés au zinc que concentrés sur leurs typomètres. Cinq ans de
justice et faits divers, deux ans de politique internationale, avant d’entrer
au service Informations du journal, rubrique permettant de travailler tant en
France qu’à l’étranger. Reportages en Europe et en Afrique, au Burkina Fasso,
au Tchad où, instant magique, il rencontre un certain Joël Robine, qui
l’entretient d’un livre totalement insensé sur les chaussures. En Irak dans la
guerre contre l’Iran, en Israël au moment de l’invasion du Liban, dans les
pays arabes. À Beyrouth, souvent avec tendresse, pour le massacre des Druzes
par les Chrétiens, des Chrétiens par les Druzes, et des autres par tout le
reste.
à Paris, respirant mal hors de Paris, de ses rues, de ses immeubles, de ses
passants. Pourtant, comme son ami Sorj, il a toujours le pied levé pour aller
voir — avec son appareil photographique — ce qui se passe de par le vaste
monde. Pigiste au service photo de l’Agence France-Presse durant plusieurs
années, il a dû partir en province pour se faire titulariser en 1980. Lui
aussi avait réussi à caler son pied, pour que la porte de la grande
information ne se referme pas sur ses ambitions et sur son talent. Comme Sorj,
il a parcouru le vaste monde : Mururoa, la Libye, le Maroc, les détournements
d’avions et le Tchad, où il est retourné à de nombreuses reprises, et où est
née l’idée — ô paradoxe — au cours d’une conversation avec Sorj, du livre que
voici. Les photographies qui forment Rue de la Pompe, lui ont demandé
plusieurs années d’embuscades et de tirs rapides, pour saisir les pieds de la
rue. Il a même eu des déboires, comme ce jour d’octobre 1982, où il fut
appréhendé pour avoir osé photographier des CRS en conversation avec des
contractuelles. Joël est facétieux. Ses photographies en témoignent. Sorj
Chalandon, 33 ans, fait partie de l’équipe du journal Libération depuis le
début de l’année 1974, avec au cœur une passion, l’Irlande, pays
malencontreusement coupé en deux par un trait de plume aussi assassin que
malhabile. Dessinateur à l’époque des trous dans la maquette du journal,
monteur en page, histoire de caler le pied dans la porte, et enfin
journaliste, le jour où les monteurs en page d’occasion furent débusqués, plus
souvent accoudés au zinc que concentrés sur leurs typomètres. Cinq ans de
justice et faits divers, deux ans de politique internationale, avant d’entrer
au service Informations du journal, rubrique permettant de travailler tant en
France qu’à l’étranger. Reportages en Europe et en Afrique, au Burkina Fasso,
au Tchad où, instant magique, il rencontre un certain Joël Robine, qui
l’entretient d’un livre totalement insensé sur les chaussures. En Irak dans la
guerre contre l’Iran, en Israël au moment de l’invasion du Liban, dans les
pays arabes. À Beyrouth, souvent avec tendresse, pour le massacre des Druzes
par les Chrétiens, des Chrétiens par les Druzes, et des autres par tout le
reste.
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