- EAN13
- 9782322386284
- Éditeur
- Books on Demand
- Date de publication
- 03/11/2021
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Books on Demand 12,95
Depuis son origine, la langue française est foncièrement métissée de latin
savant et populaire et de diverses langues telles que le germanique, le
numide, l'arabe, l'espagnol, l'italien. Son unité commence à se forger dès le
VIIIe-IXe siècle. L'historiographie linguistique démontre que le métissage de
la langue française a le mérite d'être tel un mécanisme dynamique mû par une
créativité et une adaptation continuelle. Le français évolue à travers une
suite d'échanges avec le monde qui témoigne de sa vitalité. En ce qui concerne
la question de l'unicité de la langue française, elle ne trouve de réponse que
dans le phénomène de l'emprunt. En effet, une quantité appréciable de mots et
d'ensemble lexicaux contenus dans son patrimoine linguistique provient des
idiomes numides et arabes. Ces emprunts s'inscrivent du rapport étroit qu'a eu
la France au cours de son histoire avec ces sociétés et leurs langues. Au
fait, le jaillissement créateur d'une langue n'est-il pas lié à sa capacité à
accueillir, à intégrer et à assimiler un large éventail lexical à partir d'une
autre langue ? L'indice d'une société solide et prestigieuse n'est-il pas son
aptitude linguistique à faire des rencontres et des innovations ?
savant et populaire et de diverses langues telles que le germanique, le
numide, l'arabe, l'espagnol, l'italien. Son unité commence à se forger dès le
VIIIe-IXe siècle. L'historiographie linguistique démontre que le métissage de
la langue française a le mérite d'être tel un mécanisme dynamique mû par une
créativité et une adaptation continuelle. Le français évolue à travers une
suite d'échanges avec le monde qui témoigne de sa vitalité. En ce qui concerne
la question de l'unicité de la langue française, elle ne trouve de réponse que
dans le phénomène de l'emprunt. En effet, une quantité appréciable de mots et
d'ensemble lexicaux contenus dans son patrimoine linguistique provient des
idiomes numides et arabes. Ces emprunts s'inscrivent du rapport étroit qu'a eu
la France au cours de son histoire avec ces sociétés et leurs langues. Au
fait, le jaillissement créateur d'une langue n'est-il pas lié à sa capacité à
accueillir, à intégrer et à assimiler un large éventail lexical à partir d'une
autre langue ? L'indice d'une société solide et prestigieuse n'est-il pas son
aptitude linguistique à faire des rencontres et des innovations ?
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