- EAN13
- 9782379334511
- Éditeur
- Passés Composés
- Date de publication
- 15/03/2023
- Collection
- Hors collection Passés composés
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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La chute d'un empire
L'indépendance de l'Amérique espagnole
Gonzague Espinosa-Dassonneville
Passés Composés
Hors collection Passés composés
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Aide EAN13 : 9782379334511
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Courant entre 1808 et 1825, le temps des indépendances apparaît encore
aujourd’hui comme le véritable mythe fondateur des nations issues de la
désintégration de l’Amérique espagnole. Ces révolutions restent pourtant
méconnues – si ce n’est les figures écrasantes des Libertadores que sont Simón
Bolívar ou José de San Martín. La compréhension de ces indépendances n’est
possible que dans une perspective globale et atlantique, la crise et
l’effondrement de l’empire procédant directement du tumulte politique du Vieux
Continent. Quand Napoléon force les Bourbons d’Espagne à abdiquer à Bayonne en
1808 pour les remplacer par son frère Joseph, les réactions dans l’empire sont
d’abord unanimes : le Nouveau Monde réaffirme sa loyauté à la nation espagnole
et à son souverain légitime, Ferdinand VII. Mais l’incertitude de la situation
et les grandes distances que doivent parcourir les nouvelles à l’époque de la
marine à voile finissent par faire le jeu des revendications émancipatrices,
qui se transforment en véritables guerres d’indépendance. Maîtrisant la
complexité des contextes sociaux et politiques de chaque côté de l’Atlantique,
Gonzague Espinosa-Dassonneville déconstruit les « romans nationaux » locaux
(l’historia patria) et montre comment ces indépendances, qui étaient loin
d’être prévisibles, sont la conséquence du chaos politique qui boulerverse la
péninsule Ibérique.
aujourd’hui comme le véritable mythe fondateur des nations issues de la
désintégration de l’Amérique espagnole. Ces révolutions restent pourtant
méconnues – si ce n’est les figures écrasantes des Libertadores que sont Simón
Bolívar ou José de San Martín. La compréhension de ces indépendances n’est
possible que dans une perspective globale et atlantique, la crise et
l’effondrement de l’empire procédant directement du tumulte politique du Vieux
Continent. Quand Napoléon force les Bourbons d’Espagne à abdiquer à Bayonne en
1808 pour les remplacer par son frère Joseph, les réactions dans l’empire sont
d’abord unanimes : le Nouveau Monde réaffirme sa loyauté à la nation espagnole
et à son souverain légitime, Ferdinand VII. Mais l’incertitude de la situation
et les grandes distances que doivent parcourir les nouvelles à l’époque de la
marine à voile finissent par faire le jeu des revendications émancipatrices,
qui se transforment en véritables guerres d’indépendance. Maîtrisant la
complexité des contextes sociaux et politiques de chaque côté de l’Atlantique,
Gonzague Espinosa-Dassonneville déconstruit les « romans nationaux » locaux
(l’historia patria) et montre comment ces indépendances, qui étaient loin
d’être prévisibles, sont la conséquence du chaos politique qui boulerverse la
péninsule Ibérique.
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