- EAN13
- 9782402044028
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Presses universitaires de Vincennes)
- Date de publication
- 31/12/1992
- Collection
- L'Imaginaire du texte
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Flaubert et le Pignouf : Essai sur la représentation romanesque du langage
Philippe Dufour
FeniXX réédition numérique (Presses universitaires de Vincennes)
L'Imaginaire du texte
Livre numérique
Racontant des histoires, Flaubert sonde le langage : il écrit l’histoire des
langages de son temps (ceux de la science, de la religion, du politique, ou de
la conversation quotidienne), et dit leur faillite ou leur vide désespérant.
C’est cette étrange fable, dispersée dans le récit, qu’on a voulu
reconstituer. Travail critique, cette étude se veut également contribution à
une poétique du dialogue. La réflexion théorique, privilégiant des catégories
du récit comme la description, a jusqu’alors négligé la parole des
personnages. On tente ici d’en cerner la construction, la manière dont elle
s’inscrit dans une écriture qui la parasite : le dialogue de la fiction se
double d’un dialogue entre le narrateur et le lecteur. L’écriture fait parler.
Dans la singularité de cette pratique réside le mystérieux et paradoxal
plaisir du texte flaubertien : le dialogue, où s’exhale la méfiance de
Flaubert à l’égard du langage, témoigne pour le lecteur de la réussite d’une
écriture, sublimant la parole bête. Ce livre convie donc aussi, en compagnie
de M. Homais, de Bouvard et Pécuchet, guides infaillibles, aux enchantements
de la sottise.
langages de son temps (ceux de la science, de la religion, du politique, ou de
la conversation quotidienne), et dit leur faillite ou leur vide désespérant.
C’est cette étrange fable, dispersée dans le récit, qu’on a voulu
reconstituer. Travail critique, cette étude se veut également contribution à
une poétique du dialogue. La réflexion théorique, privilégiant des catégories
du récit comme la description, a jusqu’alors négligé la parole des
personnages. On tente ici d’en cerner la construction, la manière dont elle
s’inscrit dans une écriture qui la parasite : le dialogue de la fiction se
double d’un dialogue entre le narrateur et le lecteur. L’écriture fait parler.
Dans la singularité de cette pratique réside le mystérieux et paradoxal
plaisir du texte flaubertien : le dialogue, où s’exhale la méfiance de
Flaubert à l’égard du langage, témoigne pour le lecteur de la réussite d’une
écriture, sublimant la parole bête. Ce livre convie donc aussi, en compagnie
de M. Homais, de Bouvard et Pécuchet, guides infaillibles, aux enchantements
de la sottise.
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