Lacan et la question du métalangage
EAN13
9782402130363
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Point hors ligne)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Lacan et la question du métalangage

FeniXX réédition numérique (Point hors ligne)

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402130363
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    8.49

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À partir de l’énoncé négatif : il n’y a pas de métalangage, Mireille Andrès
note qu’il ne peut s’entendre que couplé à l’affirmation : il y a du langage,
voire il n’y a que du langage, et que cette négation initiale n’est donc pas
donnée comme moment fixe, encore moins comme vérité fixée épistémologiquement,
mais que seule son énonciation a un sens : le sens de venir interférer dans
une dualité vrai/faux en produisant, dans son énonciation même un troisième
terme, le sujet de l’énonciation désigné comme sujet de l’inconscient. De là
s’impose l’idée dominante d’un mouvement, d’un mouvement ternaire, d’une «
boucle à trois termes » qui ne saurait contenir en elle-même ni le concept de
langue ni celui de métalangue, mais fait travailler le couple d’opposition en
le mettant en rapport par l’un des termes au moins avec une autre boucle à
trois termes, par exemple en l’occurrence : langage/métalangage/sujet
renvoyant au ternaire sujet/savoir/vérité. Exemple où apparaît, comme
l’argumente solidement Mireille Andrès, que le fondement épistémologique de ce
travail consiste dans la prise en considération de l’énonciation comme acte,
acte d’énonciation. Ce qui ne sera pas sans conséquences sur l’analyse de
l’acte de pensée d’une part, sur la valeur opératoire du concept comme temps,
d’autre part. Ainsi la définition et la mise en jeu du sujet de l’inconscient
viennent interférer sur le savoir positif et mettant l’accent sur l’acte de
pensée comme ne se réduisant pas à la pensée elle-même ; d’où la question :
dans quel espace, dans quel temps peut prendre l’acte de pensée, et comment ?
Quant à la valeur opératoire des concepts, elle apparaît dans leur élaboration
même, avant tout comme effet du temps de la langue, du mouvement même de
l’acte d’énonciation, ce qui amène Mireille Andrès à les saisir avant tout
comme espaces intercalaires des relations conceptuelles et, précisément, à les
énoncer. Serge Leclaire
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