- EAN13
- 9782402310420
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (Robert Laffont)
- Date de publication
- 1960
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Ils ne sont pas en colère, ils ne trichent pas ; ce sont les jeunes gens «
soumis », le plus grand nombre. Michel Deschamps a vingt-quatre ans. Il est
étudiant en médecine. Il lui faut « réussir » à l’internat, s’il veut devenir
un jour chirurgien. Hélène Jacquemont a vingt ans ; elle est employée
d’assurances ; elle rêve d’une vie moins médiocre, plus libre, qui serait la «
vraie vie ». Pour Pierre Etienne, étudiant aux Beaux-Arts, la « réussite » a
encore un sens différent. Entre ces trois personnages, solidement insérés dans
leur milieu, leur famille, l’action se noue et parvient à sa conclusion en
quarante-huit heures — celles-là mêmes du voyage de Guy Mollet à Alger en
1956, arrière-plan historique du roman. Avec les qualités d’observation et
d’analyse qui ont attiré l’attention sur son premier roman, Le Professeur
Lorin, Gérard Delmain donne ici le portrait d’une génération ni révoltée ni
libertine, à la fois conformiste et sceptique, avant tout travailleuse,
soumise à la société qui lui assure le confort. Le portrait n’est pas flatté ;
sans doute n’en est-il que plus juste.
soumis », le plus grand nombre. Michel Deschamps a vingt-quatre ans. Il est
étudiant en médecine. Il lui faut « réussir » à l’internat, s’il veut devenir
un jour chirurgien. Hélène Jacquemont a vingt ans ; elle est employée
d’assurances ; elle rêve d’une vie moins médiocre, plus libre, qui serait la «
vraie vie ». Pour Pierre Etienne, étudiant aux Beaux-Arts, la « réussite » a
encore un sens différent. Entre ces trois personnages, solidement insérés dans
leur milieu, leur famille, l’action se noue et parvient à sa conclusion en
quarante-huit heures — celles-là mêmes du voyage de Guy Mollet à Alger en
1956, arrière-plan historique du roman. Avec les qualités d’observation et
d’analyse qui ont attiré l’attention sur son premier roman, Le Professeur
Lorin, Gérard Delmain donne ici le portrait d’une génération ni révoltée ni
libertine, à la fois conformiste et sceptique, avant tout travailleuse,
soumise à la société qui lui assure le confort. Le portrait n’est pas flatté ;
sans doute n’en est-il que plus juste.
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