- EAN13
- 9782744916656
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Edisud)
- Date de publication
- 1994
- Collection
- L'univers de l'Égypte pharaonique
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Abou Simbel et les temples de Nubie
Thierry Énel, François-Xavier Héry
FeniXX réédition numérique (Edisud)
L'univers de l'Égypte pharaonique
Livre numérique
Cet ouvrage invite le lecteur à découvrir les récits des explorateurs du XIXe
siècle : Burckhardt, Belzoni, Champollion, David Roberts, Lepsius, etc. qui,
grâce à leur énergie et leur curiosité permirent de sortir de leur linceul de
sable les joyaux de pierre édifiés au cœur de la Nubie et tombés dans l’oubli
pendant près de deux millénaires. Hélas, à peine exhumés, ces temples, reflets
de l’esprit religieux des anciens Égyptiens, risquaient, par une honorable
volonté de modernisme, de disparaître, définitivement noyés sous les eaux du
lac Nasser. En effet, le barrage d’Assouan, chef-d’œuvre de la technologie
moderne, allait inonder la Nubie égyptienne et une grande partie de la Nubie
soudanaise, faisant disparaître les traces de la présence des rois d’Égypte.
Heureusement, grâce à un réflexe de survie, quelques voix s’élevèrent, faisant
prendre conscience au monde que la disparition de ces temples serait, pour
l’humanité, la perte irrémédiable d’une partie de sa mémoire. Comment ne pas
rendre hommage à l’U.N.E.S.C.O. qui, en 1960, lança pour une durée de vingt
ans le plus grand projet archéologique de tous les temps : la campagne de
sauvegarde de la Nubie, programme d’une ampleur et d’une ambition à la mesure
des pharaons qui ont laissé leur nom à Philae, Kalabcha, Amada, Ouadi es-
Seboua, et notamment des architectes de Ramsès II qui, 13 siècles avant J.-C.,
conçurent les temples d’Abou Simbel pour la gloire de l’Éternel.
siècle : Burckhardt, Belzoni, Champollion, David Roberts, Lepsius, etc. qui,
grâce à leur énergie et leur curiosité permirent de sortir de leur linceul de
sable les joyaux de pierre édifiés au cœur de la Nubie et tombés dans l’oubli
pendant près de deux millénaires. Hélas, à peine exhumés, ces temples, reflets
de l’esprit religieux des anciens Égyptiens, risquaient, par une honorable
volonté de modernisme, de disparaître, définitivement noyés sous les eaux du
lac Nasser. En effet, le barrage d’Assouan, chef-d’œuvre de la technologie
moderne, allait inonder la Nubie égyptienne et une grande partie de la Nubie
soudanaise, faisant disparaître les traces de la présence des rois d’Égypte.
Heureusement, grâce à un réflexe de survie, quelques voix s’élevèrent, faisant
prendre conscience au monde que la disparition de ces temples serait, pour
l’humanité, la perte irrémédiable d’une partie de sa mémoire. Comment ne pas
rendre hommage à l’U.N.E.S.C.O. qui, en 1960, lança pour une durée de vingt
ans le plus grand projet archéologique de tous les temps : la campagne de
sauvegarde de la Nubie, programme d’une ampleur et d’une ambition à la mesure
des pharaons qui ont laissé leur nom à Philae, Kalabcha, Amada, Ouadi es-
Seboua, et notamment des architectes de Ramsès II qui, 13 siècles avant J.-C.,
conçurent les temples d’Abou Simbel pour la gloire de l’Éternel.
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