De l'honneur et des épices, Les magistrats de la Chambre des comptes de Bretagne (XVIe-XVIIe siècles)
EAN13
9782753555716
Éditeur
Presses universitaires de Rennes
Date de publication
Collection
Histoire
Langue
français
Fiches UNIMARC
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De l'honneur et des épices

Les magistrats de la Chambre des comptes de Bretagne (XVIe-XVIIe siècles)

Presses universitaires de Rennes

Histoire

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Apparues au tournant des XIVe et XVe siècles dans le royaume de France et dans
les principautés qui évoluaient dans sa mouvance, les Chambres des comptes ont
connu leur « âge d’or » au Moyen Âge en étant associées à la mise en place
d’une fiscalité permanente et à la construction des domaines princiers.
L’évolution institutionnelle leur a été préjudiciable à partir du XVIe siècle
avec la concentration du pouvoir au sein du Conseil royal et des instances qui
en dépendaient, le recours croissant aux financiers pour alimenter les caisses
de la monarchie, la concurrence des parlements, des bureaux de finances ou des
intendants. Malgré cela, elles n’en ont pas moins continué à jouer un rôle
dans le contrôle de « l’argent du roi », en encadrant notamment le
développement de nouvelles fiscalités comme celle des villes ou des états
provinciaux, et dans la préservation de l’intégrité du domaine royal, ce qui
les conduisait à recevoir les hommages des vassaux, à enregistrer des actes
aussi divers que les lettres d’anoblissement ou de naturalité, à veiller à la
conservation des archives ayant trait aux droits du roi. Par leur caractère de
cours souveraines, elles ont attiré tout au long de l’époque moderne une part
des élites du royaume, en quête d’honneur et d’épices, qui voulaient
bénéficier des privilèges qu’elles octroyaient à leurs magistrats dont celui
de l’anoblissement graduel était sans doute le plus important. À travers
l’exemple de la Chambre des comptes de Bretagne des années 1540 à la fin du
règne de Louis XIV et surtout de l’étude de son personnel, cet ouvrage
contribue à la connaissance de ces institutions et dégage quelques ressorts de
la « société d’offices » qui s’est mise en place en France à partir du XVIe
siècle.
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