Voyage au ciel, les merveilleuses archives de la science-fiction
EAN13
9782814504691
Éditeur
PublieNet
Date de publication
Collection
ArchéoSF
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Voyage au ciel

les merveilleuses archives de la science-fiction

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ArchéoSF

Livre numérique

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Samuel Henri Berthoud a commis trois textes conjecturaux: Voyage au ciel en
1840, Les premiers habitants de Paris, texte préhistorique et L’an deux mil
huit cent soixante cinq (ces deux derniers textes sont extraits de L’Homme
depuis cinq mille ans, 1865). Vérification faite dans L’Encyclopédie de
l’utopie, des voyages extraordinaires et de la science fiction, Voyage au ciel
est paru « vers 1840, dans La Presse » et Pierre Versins donne ce petit
résumé: « un astronome construit une machine volante, s’élève et disparaît
dans l’infini ». Il ne manquait plus qu’à trouver le texte.

Dans sa postface à Edmond Haraucourt, Le Gorilloïde et autres Contes de
l’avenir retrouvés dans la presse, Jean-Luc Buard raconte sa quête d’un texte
que beaucoup remettaient en cause son existence même car, bien que cité par
Versins et l’Argus de la SF, personne ne l’avait jamais trouvé. Cinq mille
ans, ou la Traversée de Paris, comme nombre d’autres œuvres, dormait dans un
périodique.

Pour Voyage au ciel, les indices rendaient la recherche plus aisée. La
collection complète de La Presse est disponible sur Internet. Pourtant
l’examen de l’année 1840 n’a rien donné. Fallait-il aller à rebours ou bien
poursuivre vers l’année 1841 ? Par chance, je choisis la logique chronologique
et dès le numéro daté des 2 et 3 janvier 1841 apparut Voyage au ciel. Gallica
m’apprenait dans le même temps que le conte avait été repris dans la Revue des
feuilletons, journal littéraire composé de romans, nouvelles, anecdotes
historiques, etc., extraits de la presse contemporaine. Nouveau hasard: je
possède ce volume. Le texte est donc localisé et peut être mis à la
disposition des lecteurs curieux de l’histoire de la conjecture rationnelle
romanesque et des amateurs d’aérostation car la « machine volante » indiquée
par Pierre Versins est en fait un plus léger que l’air qui ressemble fort à un
dirigeable qui ne sera conçu qu’en 1852.

Philippe Ethuin, extrait de la présentation.
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