- EAN13
- 9782894238875
- Éditeur
- Éditions Prise de parole
- Date de publication
- 02/04/2014
- Collection
- Essais
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
J’ai longtemps vécu dans l’ombre des femmes. Des femmes admirables qui m’ont
beaucoup appris et qui ont veillé sur moi comme autant d’anges gardiens. Elles
m’ont entouré d’attention et d’amour. Elles m’ont protégé contre les heurts de
la vie. Elles m’ont consolé quand il le fallait. [...] Le regard souriant,
elles me laissaient périr dans l’étang de douceurs où, en leur compagnie, je
m’enfonçais lentement. À la fin, il a fallu que je me débatte contre elles.
Que je refuse toute cette bonté. Dans Aveux et confidences, Maurice Henrie
adopte, à la manière des essais de Montaigne, le ton familier du compagnon
fidèle, du confident qui se livre sans retenue. D’une manière libre, il évoque
autant d’anecdotes tirées de sa riche expérience de vie qu’il entame de
réflexions profondes sur les sujets qui le captivent, tels que la politique
(au grand jour comme en coulisses), les histoires (la grande et les petites),
la démocratie, la condition minoritaire, les avancées scientifiques, le rire,
le sport, l’amitié des hommes et celle… des femmes. Pour lui, rien de trop
banal ni quotidien, de trop beau ni trop grand qui ne puisse retenir son
attention. Ses réflexions le révèlent fin observateur de la condition humaine.
L’ensemble en apparence hétéroclite que constitue Aveux et confidences est
étroitement uni par le regard de l’homme arrivé à maturité qui reprend
tranquillement des questions qui l’ont animé toute sa vie.
beaucoup appris et qui ont veillé sur moi comme autant d’anges gardiens. Elles
m’ont entouré d’attention et d’amour. Elles m’ont protégé contre les heurts de
la vie. Elles m’ont consolé quand il le fallait. [...] Le regard souriant,
elles me laissaient périr dans l’étang de douceurs où, en leur compagnie, je
m’enfonçais lentement. À la fin, il a fallu que je me débatte contre elles.
Que je refuse toute cette bonté. Dans Aveux et confidences, Maurice Henrie
adopte, à la manière des essais de Montaigne, le ton familier du compagnon
fidèle, du confident qui se livre sans retenue. D’une manière libre, il évoque
autant d’anecdotes tirées de sa riche expérience de vie qu’il entame de
réflexions profondes sur les sujets qui le captivent, tels que la politique
(au grand jour comme en coulisses), les histoires (la grande et les petites),
la démocratie, la condition minoritaire, les avancées scientifiques, le rire,
le sport, l’amitié des hommes et celle… des femmes. Pour lui, rien de trop
banal ni quotidien, de trop beau ni trop grand qui ne puisse retenir son
attention. Ses réflexions le révèlent fin observateur de la condition humaine.
L’ensemble en apparence hétéroclite que constitue Aveux et confidences est
étroitement uni par le regard de l’homme arrivé à maturité qui reprend
tranquillement des questions qui l’ont animé toute sa vie.
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