- EAN13
- 9782895966746
- Éditeur
- Lux Éditeur
- Date de publication
- 21/08/2014
- Collection
- Mémoires des Amériques
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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L'armée indigène
La défaite de Napoléon en Haïti
Jean-Pierre Le Glaunec
Lux Éditeur
Mémoires des Amériques
Valmy, Austerlitz, Ulm, Waterloo... autant de batailles dont les noms nous
sont familiers. Mais qui, en dehors d’Haïti, a déjà entendu parler de la
bataille de Vertières, point d’aboutissement spectaculaire et sanglant de la
guerre d’indépendance haïtienne? Qui sait que cet affrontement s’est soldé, en
1803, par l’une des pires défaites napoléoniennes? Que les Noirs s’y
réclamaient des idéaux de la Révolution? Ceux qui connaissent cette histoire
sont peu nombreux, car la France vaincue s’est employée à effacer les traces
de sa déconfiture. Pourtant, cette bataille aurait dû faire date : son issue,
désastreuse pour la puissance coloniale française, allait fissurer de manière
irrémédiable les assises de l’esclavage. Dans cet ouvrage, Jean-Pierre Le
Glaunec décrit la violence inouïe de cette guerre entre maîtres et anciens
esclaves, entre les forces des généraux Leclerc et Rochambeau et l’armée, dite
«indigène», de Jean-Jacques Dessalines. Il interroge le sens de son
occultation par l’historiographie française, mais aussi le rapport trouble que
l’élite du pouvoir haïtienne entretient avec sa mémoire, symbole
d’émancipation parfois encombrant pour qui désire maintenir les populations
asservies.
sont familiers. Mais qui, en dehors d’Haïti, a déjà entendu parler de la
bataille de Vertières, point d’aboutissement spectaculaire et sanglant de la
guerre d’indépendance haïtienne? Qui sait que cet affrontement s’est soldé, en
1803, par l’une des pires défaites napoléoniennes? Que les Noirs s’y
réclamaient des idéaux de la Révolution? Ceux qui connaissent cette histoire
sont peu nombreux, car la France vaincue s’est employée à effacer les traces
de sa déconfiture. Pourtant, cette bataille aurait dû faire date : son issue,
désastreuse pour la puissance coloniale française, allait fissurer de manière
irrémédiable les assises de l’esclavage. Dans cet ouvrage, Jean-Pierre Le
Glaunec décrit la violence inouïe de cette guerre entre maîtres et anciens
esclaves, entre les forces des généraux Leclerc et Rochambeau et l’armée, dite
«indigène», de Jean-Jacques Dessalines. Il interroge le sens de son
occultation par l’historiographie française, mais aussi le rapport trouble que
l’élite du pouvoir haïtienne entretient avec sa mémoire, symbole
d’émancipation parfois encombrant pour qui désire maintenir les populations
asservies.
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