- EAN13
- 9782918157113
- Éditeur
- éditions Soleb
- Date de publication
- 25/03/2013
- Collection
- études contemporaines
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782918157113
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Les États-Unis et la guerre d'Algérie : ce livre bouscule notre vision de la
guerre d’Algérie, des rapports franco-américains de l’époque et du général de
Gaulle. Les États-Unis, qui cessent de soutenir la IVe République en raison de
son incapacité à résoudre la crise algérienne, accueillent favorablement
l’arrivée au pouvoir du Général en 1958. Mais, souligne Irwin Wall, de Gaulle
ne se résout que fin 1959 à accorder l’indépendance à l’Algérie, tout en
cherchant à la maintenir étroitement associée à la France, et c’est largement
sous la pression des Américains qu’il en vient à accepter l’autodétermination.
Pour de Gaulle comme pour ses prédécesseurs, la puissance de la France repose
en grande partie sur le maintien de son influence en Afrique du Nord.
Confortant sa position au sein de la Communauté européenne, elle-même adossée
à un ensemble fédéral « eurafricain », cette influence semble essentielle aux
yeux de De Gaulle pour accéder à un « directoire tripartite » au côté de la
Grande-Bretagne et des États- Unis. Dans cette perspective, l’indépendance
algérienne s’avère non pas un succès mais un échec de l’homme du 18 juin, qui
se verra contraint de changer de politique étrangère après 1962. Ces points de
vue seront certainement discutés, mais le traitement magistral que fait Irwin
Wall de l’abondante documentation qu’il a réunie emporte la conviction.
guerre d’Algérie, des rapports franco-américains de l’époque et du général de
Gaulle. Les États-Unis, qui cessent de soutenir la IVe République en raison de
son incapacité à résoudre la crise algérienne, accueillent favorablement
l’arrivée au pouvoir du Général en 1958. Mais, souligne Irwin Wall, de Gaulle
ne se résout que fin 1959 à accorder l’indépendance à l’Algérie, tout en
cherchant à la maintenir étroitement associée à la France, et c’est largement
sous la pression des Américains qu’il en vient à accepter l’autodétermination.
Pour de Gaulle comme pour ses prédécesseurs, la puissance de la France repose
en grande partie sur le maintien de son influence en Afrique du Nord.
Confortant sa position au sein de la Communauté européenne, elle-même adossée
à un ensemble fédéral « eurafricain », cette influence semble essentielle aux
yeux de De Gaulle pour accéder à un « directoire tripartite » au côté de la
Grande-Bretagne et des États- Unis. Dans cette perspective, l’indépendance
algérienne s’avère non pas un succès mais un échec de l’homme du 18 juin, qui
se verra contraint de changer de politique étrangère après 1962. Ces points de
vue seront certainement discutés, mais le traitement magistral que fait Irwin
Wall de l’abondante documentation qu’il a réunie emporte la conviction.
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