- EAN13
- 9791035107680
- Éditeur
- Publications de la Sorbonne
- Date de publication
- 10/05/2022
- Collection
- Mobilités & Sociétés
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Urbanisme et mobilité
De nouvelles pistes pour l’action
Xavier Desjardins
Publications de la Sorbonne
Mobilités & Sociétés
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-
Aide EAN13 : 9791035107680
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« Urbaniser près des gares » ; « assurer la diversité des fonctions dans les
quartiers pour favoriser la marche à pied » : tels sont les objectifs de
nombreuses politiques d’urbanisme. Au discours de l’effet structurant des
transports sur les territoires semble se substituer une vulgate de l’effet
structurant de l’urbanisme sur les mobilités. La ville contemporaine a été
très fortement remodelée par et pour l’automobile, les principes d’urbanisme
qui ont présidé à la configuration actuelle de ses périphéries correspondent
assez étroitement aux conditions de l’efficacité automobile. Dans ce contexte,
est-il possible de concevoir des agencements territoriaux qui favorisent
l’usage pertinent d’autres modes de transport que l’automobile, que ce soient
les transports collectifs, la marche à pied ou encore la bicyclette ?
L’ouvrage promeut une approche non naïve : l’urbanisme ne peut pas tout et une
vision principalement « spatiale » d’un urbanisme organisé en fonction des
alternatives à l’automobile peut accentuer les processus ségrégatifs.
Toutefois, il se refuse à tout renoncement à un aménagement du territoire qui
favorise les modes de transports les moins polluants et les moins socialement
sélectifs. Mais le voulons-nous vraiment ? Et nos institutions le permettent-
elles ? Ces enjeux sont majeurs car la contribution de l’aménagement du
territoire peut être décisive pour réduire les ségrégations sociales liées à
la mobilité et pour répondre aux enjeux nés du changement climatique.
quartiers pour favoriser la marche à pied » : tels sont les objectifs de
nombreuses politiques d’urbanisme. Au discours de l’effet structurant des
transports sur les territoires semble se substituer une vulgate de l’effet
structurant de l’urbanisme sur les mobilités. La ville contemporaine a été
très fortement remodelée par et pour l’automobile, les principes d’urbanisme
qui ont présidé à la configuration actuelle de ses périphéries correspondent
assez étroitement aux conditions de l’efficacité automobile. Dans ce contexte,
est-il possible de concevoir des agencements territoriaux qui favorisent
l’usage pertinent d’autres modes de transport que l’automobile, que ce soient
les transports collectifs, la marche à pied ou encore la bicyclette ?
L’ouvrage promeut une approche non naïve : l’urbanisme ne peut pas tout et une
vision principalement « spatiale » d’un urbanisme organisé en fonction des
alternatives à l’automobile peut accentuer les processus ségrégatifs.
Toutefois, il se refuse à tout renoncement à un aménagement du territoire qui
favorise les modes de transports les moins polluants et les moins socialement
sélectifs. Mais le voulons-nous vraiment ? Et nos institutions le permettent-
elles ? Ces enjeux sont majeurs car la contribution de l’aménagement du
territoire peut être décisive pour réduire les ségrégations sociales liées à
la mobilité et pour répondre aux enjeux nés du changement climatique.
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