Le septième jour de la création

« Dieu conclut au septième jour l'ouvrage qu'il avait fait et, au septième jour, il chôma, après tout l'ouvrage qu'il avait fait » (Genèse 2, 2). Aujourd'hui, la science découvre l'immensité de l'incertitude. Le Big Bang autorise à croire que le monde est advenu « un jour ». À cette occasion, l'auteur accorde à l'image divine un rôle fondateur : on ne peut rien postuler de plus que Lui et ses œuvres. Il ne s'agit pas ici de créationnisme ou d'« Intelligent Design », mais d'une troisième voie : la réciprocité entre croyance et expérience. La foi anime le dogme d'une lumière toujours nouvelle. Albert Husse signe avec ce livre son premier essai philosophique. Il a fréquenté durant une dizaine d'années cours et conférences sur les pensées d'Orient et d'Occident. Cette période de réflexion l'a conduit à synthétiser une approche très personnelle se situant entre tradition et innovation. Il accorde une place essentielle à la liberté, la considérant comme fondatrice de tous les possibles pour l'homme, et ne se contente pas, comme dans la philosophie classique, de définir un but ultime dans le bonheur, la satisfaction ou l'ataraxie.