Le procès de l'Homme

Préface du roman
De tout temps, les hommes ont été tyrannisés par des directeurs de conscience qui leur ont intimé l’ordre de réparer leurs supposées erreurs sous peine de sanction post mortem. Nous avons toujours eu un « fléau de Dieu », un châtiment suspendu sur nos têtes et que nous méritions par nos dérèglements. Autrefois, la religion jouait ce rôle : l’Homme vautré dans le péché et la concupiscence devait par ses prières
et sa vie édifiante implorer le pardon du Créateur. Nous avons maintenant le réchauffement climatique. Au-delà de la réalité de ce phénomène, j’ai perçu la COP21 comme une cérémonie sacrificielle destinée à expier par des incantations et des exhortations collectives la « faute écologique » de l’humanité. Dans ce roman, je pousse la logique qui sous-tend le début de ce vingt et unième siècle jusqu’à un extrême, qui pourra paraître exagéré. Pourtant, il est dans la logique du discours dominant et se résume en une question : l’espèce humaine qui, dans son inconscience, a pollué la Terre, souillé les océans et libéré le CO2 en brûlant les énergies fossiles, n’est-elle pas la seule qui mérite de disparaître ? Dans ce livre, chacun réagit avec son passé et son histoire personnelle. Et vous ? Quel verdict porteriez-vous lors du « Procès de l’Homme ? »