La maison du Docteur Blanche, histoire d'un asile et de ses pensionnaires, de Nerval à Maupassant
EAN13
9782709620888
ISBN
978-2-7096-2088-8
Éditeur
JC Lattès
Date de publication
Collection
LES AVENTURES D
Nombre de pages
448
Dimensions
23 x 15 cm
Poids
533 g
Langue
français
Code dewey
616.891
Fiches UNIMARC
S'identifier

La maison du Docteur Blanche

histoire d'un asile et de ses pensionnaires, de Nerval à Maupassant

De

JC Lattès

Les Aventures D

Indisponible

Autre version disponible

En 1821, le docteur Esprit Blanche fonde une maison de santé, un asile d'un genre tout à fait nouveau, établi sur le modèle d'une pension de famille. A Montmartre puis à Passy, les patients vont partager la vie quotidienne du médecin, de sa femme et de ses enfants, dîner à leur table, se promener dans leur parc de cinq hectares.
De cette initiative va naître l'une des institutions les plus célèbres d'Europe, refuge de la génération romantique et de Gérard de Nerval en particulier. Elle abritera les vertiges de Charles Gounod, la mélancolie de la famille Halévy, les crises d'hystérie de Marie d'Agoult. Théo Van Gogh, le frère de Vincent, en sera l'un des derniers patients avec Guy de Maupassant qui, atteint de syphilis, y finira ses jours après un an et demi de délires.
Par l'hydrothérapie mais aussi par un « traitement moral », qui a peut-être ouvert la voie à la psychanalyse, Esprit Blanche puis son fils Emile ont tenté de répondre au désarroi d'une époque hantée par le spleen et la fatalité des tares héréditaires.
Grâce à la découverte d'archives inédites, détaillant des milliers de diagnostics que l'on croyait perdus, Laure Murat nous révèle pour la première fois l'aventure d'un lieu sans équivalent dans l'histoire de la psychiatrie, maillon essentiel dans l'étude des rapports entre la folie et la création.

Née en 1967, Laure Murat, journaliste et écrivain, est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'art et la littérature au XIX e siècle. Elle a notamment publié Palais de la nation (Flammarion, 1993) et Paris des écrivains (Le Chêne, 1996).
S'identifier pour envoyer des commentaires.