Puisque le ciel est sans échelle. Dessins d'Arthur Goldschmidt au camp de Theresienstadt
EAN13
9782354280963
ISBN
978-2-35428-096-3
Éditeur
Créaphis
Date de publication
Collection
H.COLLECTION
Nombre de pages
230
Dimensions
24,9 x 21,6 x 2,8 cm
Poids
998 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Puisque le ciel est sans échelle. Dessins d'Arthur Goldschmidt au camp de Theresienstadt

De

Créaphis

H.Collection

Offres

Le livre rassemble plus de 120 dessins réalisés par Arthur Goldschmidt au camp de Theresienstadt entre 1942 et 1945. Cet ensemble, avec ses qualités esthétiques et documentaires, est composé de portraits, scènes de la vie quotidienne, bâtiments, paysages. Il apporte un éclairage inédit sur le camp de Theresienstadt, mal connu en France.
Theresienstadt est le nom allemand de la ville tchèque de Terezìn située au nord de Prague. Ancienne forteresse militaire construite par les Habsbourg au xviiie siècle, elle devient un camp de concentration où sont enfermés de novembre 1941 à mai 1945 environ 140 000 juifs. C'est un lieu de regroupement et de transit vers Auschwitz et d'autres camps d'extermination. Les nazis font de Theresienstadt un camp-ghetto " modèle " présenté à l'opinion publique internationale comme une colonie juive normale. Les conditions de vie dans ce ghetto sont en fait effroyables : sur les 140 000 internés, plus du quart décèdent sur place et 88 000 sont déportés vers Auschwitz ou d'autres camps d'extermination. Environ 17 000 personnes survécurent.
Son fils, l'écrivain et traducteur Georges-Arthur Goldschmidt, décide en 2011 de confier ces dessins au Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon où ils sont désormais conservés.
L'ouvrage propose plusieurs entrées : art, histoire et littérature. En introduction, l'historienne Annette Wieviorka, spécialiste de l'histoire de la Shoah, apporte des éléments d'explication sur le fonctionnement du camp de Theresienstadt. Les écrivains Marcel Cohen, Guy Pimienta et Roger-Yves Roche proposent une approche littéraire très précise des dessins d'Arthur Goldschmidt, que Georges-Arthur Goldschmidt, Guy Pimienta et Roland Baroin présentent en ouverture du livre. Cet ouvrage, par sa forme épurée, ses tons doux, ses qualités d'impression et de façonnage traduit avec sobriété le sentiment d'inquiétante tranquillité que suggèrent ces dessins, comme l'ombre d'un doute : " J'en craignais la beauté d'exécution et le caractère parfois presque "idyllique" des paysages pouvait créer, me semblait-il, un véritable malentendu [.] ", écrit son fils, l'écrivain Georges-Arthur Goldschmidt.
S'identifier pour envoyer des commentaires.