Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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1 septembre 2013

Bijou, danse, URSS

Un roman fort sympathique sur la danse et le régime stalinien.

Alors certes, on n'apprend pas grand choses que l'on ne sache déjà sur le NKVD et les purges soviétiques. En revanche, l'auteure nous fait vivre de l'intérieur la vie des danseuses du Bolchoï.

Et puis Nina est passionnée pas son métier et ne pense qu'à la danse. La politique, ce n'est pas son truc. Elle ne fuira donc pas le bloc de l'est à cause de Staline.

Staline qui fait des apparitions au théâtre et qui parle aux danseurs étoiles. Une phrase passe-partout que tout le monde décortique après son passage. Bon point pour l'auteure qui fait sentir le culte de la personnalité mis en place par cet homme autour de sa personne, et qui remplace, d'une certaine façon, le culte religieux.

Les personnages qui m'ont le plus intéressé, c'est d'abord Grigori Solodin, qui recherche ses vrais parents en ex-URSS, ainsi que Viktor, le mari poète de Nina.

Le personnage de Drew est intéressant, également. Jeune femme divorcée contre l'avis de ses parents car elle refusait une vie toute faite comme ses parents le désiraient, elle est passionnée par la parure d'ambre de Nina, allant jusqu'à faire des recherches en russes pour éclaircir le mystère.

En résumé, un roman qui tient en haleine par une chaude journée d'été.

L'image que je retiendrai :
Celle des coulisses du Blochoï dont le chauffage ne marchait pas certains jours....

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1 septembre 2013

Artiste, policier

Je ne dis pas, l'idée de départ est intéressante : peindre des corps qui sont exposés dans des galeries ; l'artiste comme maître du vivant.

Et puis une intrigue policière n'est pas pour me déplaire.
Pourtant, les descriptions rédhibitoires des œuvres d'art humaines m'ont lassées : leurs préparations, leurs épilations, leurs couleurs et leurs douches pour enlever les couleurs, leurs positions.... Au bout d'un moment, ça lasse. C'est comme pour un tableau : la description, c'est bien, mais voir le tableau, c'est mieux. Car dans une description, il ne passe aucune émotion. Or l'art, c'est de l'émotion.

Bon, finalement, je me suis apperçue à la fin que ce qui intéresse le peintre célèbre, ce sont les émotions que le sujet est capable d'exprimer. Et pour cela, il s'approche de la pratique psychanalytique. Mais il est vrai que le peintre est tourné essentiellement sur lui-même. Exit le spectateur.

Et puis l'auteur axe son propos sur le rapport entre art et argent. Les oeuvres ne pouvant être achetées définitivement, elles sont louées à des prix excessifs.

Bref, si le propos de l'auteur est alléchant, sa façon de le traiter m'a déçu.

L'image que je retiendrai :
Celle de Clara attendant de prendre l'avion dans la zone de frêt.

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1 septembre 2013

Thriller

Une fois encore, ce roman de l'auteur ne déçoit pas.
Ca cogne, dur : nez cassés, blessures par balles, un peu d'acide....
Du sang : pas de cadavres sanglants, mais des tortures plus psychologiques.
De la sueur : celle des personnages qui ne se laissent pas faire, trouvant toujours au fond d'eux un reste d'énergie pour tenter d'échapper à leur destin.
Des larmes : celles que j'ai versée à la fin de ma lecture. Et oui, première fois qu'un polar cruel me fait pleurer.

Un roman qui vous poursuit, mais sans nous enfermer totalement dans la folie des personnages.
Merci, Madame GIEBEL.
L'image que je retiendrai :
Celle des cellules dans lesquelles sont enfermées les personnages, les garçons d'un côté, les filles de l'autre.

20,30
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18 août 2013

Etats-Unis, policier

Voici un roman policier de bonne facture, très classique, mais plein de rebondissements.

Proche du film "Le Fugitif" dans sa trame principale, il propose toutefois une fin que je n'avais pas vue venir. Intéressant.

Bref, cet été, je n'ai pas boudé mon plaisir de lecture avec ce roman policier classique, certes, mais divertissant.

L'image que je retiendrai :

Celle de Jamie achetant des bouquets de fleurs pour une parfaite inconnue.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/08/18/27647165.html

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18 août 2013

policier, trapéziste

Autant j'avais aimé son premier roman "Quai des enfers", autant avec celui-ci, je me suis ennuyée ferme.

Ca démarrait mal, il faut dire : des descriptions d'armes à feu à n'en plus finir, très peu pour moi. Qui plus est, les personnages sont nombreux, et la brigade fluviale apparaît un peu comme un cheveu sur la soupe.

Seul le personnage d'Adriana apporte un peu de poésie à l'ensemble.

Je ne me suis attachée à aucun personnage, les dialogues et les descriptions sont longs ; bref, ce roman n'en finissait plus.

Une déception, donc.

L'image que je retiendrai :

Celle de la trapeziste Adriana aux cheveux roux flamboyants.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/08/15/27627820.html