L'École de la vie, Érotique de l'acte d'apprendre

Comprendre ce qu’il faut de patience et de générosité pour être heureux devant une classe, se remémorer les visages et les voix des enseignants qui ont marqué notre scolarité, et saisir comment ils ont éveillé en nous curiosité et attention, en s’insinuant dans nos fêlures, nos « brèches », voilà ce qui a guidé ma lecture de L’Ecole de la vie. Maxime Rovere y décrit et analyse les multiples interactions qui ont lieu entre enseignants et apprenants, interactions physiques, mais aussi bien psychiques, sociales, morales et politiques. Rien de dogmatique ni de pesant, mais l’empreinte du vécu, de l’observation bienveillante. Tout cela me fait souhaiter que cet essai soit apprécié et circule, pour démultiplier le plaisir d’apprendre.