Plus on est de fous

L'individu semble normal. Il est discret et poli ; nul n'a de raisons de douter de son intégrité mentale, d'ailleurs les voisins de paliers l'adorent. La vie suit son cours, paisible. Et puis, un matin, la concierge trouve la tête de madame Filochon devant la cage d'ascenseur... C'est le début des embrouilles dans l'immeuble.

La folie est un ressort dramatique fort qui ouvre aux auteurs des possibilités scénaristiques inépuisables. Le fou est par nature imprévisible et la confrontation avec une personne frappée de troubles mentaux est la plupart du temps déstabilisante ; c'est là un lieu commun de la littérature policière. Entrer dans la logique de psychopathes et autres impulsifs excessifs garantissent les angoisses et les macabres supputations propres au genre.

La frontière entre déséquilibre et une certaine normalité est pourtant ténue et capturer l'instant où l'individu bascule dans l'irrationnel est la gageure de romans plus subtils, détaillant par le menu les stades d'une progressive perte de contrôle. L'amour et ses aléas seront bien souvent la cause de cette perdition et confronteront le lecteur à des sentiments contradictoires.

En somme, des ouvrages indispensables, truffés de quelques doux dingues, vrais toqués ou fous dangereux pour se sentir un peu moins seul.

(Thomas, Librairie Grangier)

7,80

Dans une rue sombre de Manhattan, tard dans la nuit, une jeune femme est agressée par un homme armé d'un couteau. Jonah, un étudiant en médecine, vient à son secours et tue accidentellement l'agresseur. Le procureur s'interroge sur son geste héroïque alors qu'il est devenu un héros pour les médias


8,40

Toutes les histoires de Bukowski sont aussi vraies qu’infectes et, en cela, font honneur à la littérature : il raconte ce que les autres enjolivent et dissimulent. Le sexisme, la misère du quotidien, la violence et les sentiments de ceux qui se curent le nez. Et c’est pour ça qu’il gêne : il parle à tout le monde.
Jean-François Bizot.Bukowski est un écrivain considérable. Un homme en marche. Un homme étincelant. Avec l’énergie du désespoir, il secoue comme un vieux sac notre civilisation fin xxe siècle. Et ce qui tombe n’est pas joli, joli.C’est brutal.
Claire Gallois, Le Figaro.


5,60

Antipodia est un paradis. Antipodia est un enfer. Battu par la houle, cinglé par les vents glacés de l'Austral, ce petit bout de terre, perdu dans le Grand Sud, est un royaume presque vide. Dessus, deux hommes seuls que tout oppose : Albert Paulmier de Franville, dit Gouverneur, tout en raideur et discipline. Et Jodic, mécano malheureux en amour, qu'une plante hallucinogène console en secret dans les vallées. C'est alors que... [pour profiter de ce roman, ne lisez pas la suite en 4e de couverture !]

Prix Roger-Nimier 2012.